
Tonton Rabiou et Marie-Louise ont régalé les participants avec leurs spécialités africaines. Au menu poulet yassa et veau mafé.


Ce dimanche 21 septembre, 92 personnes présentes ou ayant envoyé des procurations, sur 144 adhérents votants, ont renouvelé leur confiance au Bureau de l’association.

L’ordre du jour était chargé. Jean-Marc Bruel, le Président, a donné des détails concernant le travail accompli sur le terrain par les 21 salariés burkinabé employés par l’association. Il a parlé de l’affectation des 11 200 € envoyés au Burkina Faso au cours de l’année écoulée. Cet apport financier est en légère progression par rapport à l’exercice précédent.
Actuellement les préoccupations du Bureau sont l’aide aux victimes des inondations du 1er septembre, les parrainages pour la rentrée des classes du début octobre. Suivra en octobre/novembre la collecte des fonds nécessaires à l’achat d’un stock de céréales en vue de la création d’une cantine scolaire à Zongo, en partenariat avec l’association Pouiwindin, représentée lors de l’AG.
Le rapport d’activité, le rapport financier, le rapport d’orientation et un aménagement des statuts ont été adoptés et les membres du Bureau ont été élus ou réélus à l’unanimité.
– Président: JEAN-MARC BRUEL
domicilié à Asplos- Gelle 12700 CAUSSE ET DIÈGE
– Vice Président : Dr JEAN DA PIEDADE
Domicilié à VILLENEUVE D’AVEYRON
– Secrétaire : ANNE-MARIE BRUEL- FAILLE
Chargée de la communication et du développement des projets d’alphabétisation pour adultes.
domiciliée à Asplos- Gelle 12700 CAUSSE ET DIÈGE
– Trésorier : KAREL FAILLE
domicilié à RODEZ
– Nouveau Trésorier Adjoint, il nous épaulera pour l’organisation des marchés et assurera la permanence du suivi bancaire et des virements en notre absence : JACQUES CHIAPELLO domicilié à LARAMIERE dans le Lot
– Secrétaire adjointe, Chargée de communication avec le B.F, marraine des grand-mères bannies de l’ABFAV. NATACHA KOUMAN RIGAL(Burkinabée) domiciliée à RODEZ
Personnes ressources, Chargées de Missions au BF :
1. Jacky Quéron domicilié à GOUTRENS dans l’Aveyron
2. Jocelyn Vincent : domicilié à TOULOUSE
3. Yves Dullin domicilié à RIXHEIM dans le Haut-Rhin
4. Nouvelle Chargée de Mission: Aude Fontenay domiciliée à ST LYS dans la Haute Garonne, elle gérera les démarches auprès de grandes ONG ou autres instances en vue de l’obtention de subventions (exemple fonds internationaux en faveur de l’alphabétisation des femmes)
Comme promis, nous vous transmettons le rapport reçu à l’instant.
Une chose est certaine : nous ne les laisserons pas tomber !
« Cher Président,
Je vous envoie un résumé de la situation que nous avons constaté sur le terrain pendant notre permanence pour le recensement des sinistrés dans les sites d’hébergements.
DEFINITION
La forte pluie a provoqué un déplacement massif et désespéré de nombreuses personnes. Dans la fuite vers les établissements privés et publics, d’autres sont hébergés chez des amis et parents.
LOCALITE
Malgré leur grand nombre et leur dispersion dans diverses localités, on peut néanmoins parler des grandes zones de concentration.
C’est notre zone, le village de zongo qui se trouve le plus grand nombres des sinistrés, pour la plupart regroupés dans des sites d’hébergements.
SITUATION
Il n’a toujours pas été facile pour les sinistrés d’arriver dans des sites d’hébergements. Arrivés dans des conditions les plus difficiles, tous les sinistrés se retrouvent dans le dénuement complet, exposés aux intempéries, aux maladies, à la faim et à la malnutrition. Il manque de tout:
Abris, vêtements, produits alimentaires et non alimentaires.
De nombreux enfants vont être en retard scolaire.
ORGANISATION
Devant ces nombreux cas qui se sont cumulés au fur et à mesure, notre association a rapidement mis en place un comité de recensement et de secours aux sinistrés les plus démunis. Une population de 221 a été recensée à Zongo par notre association : au CBZ , à ABFAV et à l’école Pouiwendin. parmi ces sinistrés on trouve plusieurs femmes, enfants, personnes âgées et veuves.
BESOINS DE RENFORSEMENT DE L’ACTION
– accroître l’aide médicale
– améliorer les provisions alimentaires et non alimentaires
– améliorer les conditions d’hébergement
– pallier les conditions de petit matériel domestique d’usage
– aider les sinistrés à se prendre en charge par l’exercice de quelques activités productives.
– assurer le soutien moral des sinistrés
Notre objectif est de réduire la misère, l’isolement et le dénuement complet des sinistrés. Lutter contre la malnutrition, les maladies et les aider à se prendre en charge. Oeuvrer contre l’abrutissement des enfants en âges scolaires.
Ci – joint :
-une photo juste après la pluie diluvienne du 1er septembre, des sinistrés en fuite de leurs maisons écroulées, rassemblent leur ménage sur le goudron croyant être en lieu sec, malheureusement l’eau courante a emporté presque tout.
– une photo de recensement de notre association.. J’étais en entretien avec la population avec l’équipe de secours.
– une photo avec des ménages de sinistrés..
Nous restons toujours à l’écoute de toutes personnes de bonne volonté pour la solidarité avec les sinistrés des inondations du BURKINA FASO.
SAWADOGO Antoine
Trésorier Général Zóodo BF »

La vie de Pasteur en brousse est chargée de missions éclectiques. Au service de chacun dans son village quelle que soit sa religion, Michel Dabilgou était enseignant salarié de l’association depuis le mois d’avril, assistant social, écrivain public, conseiller familial et conjugal… Il s’acquittait avec le sourire de toutes ces missions. Pauvre parmi les pauvres, il trouvait encore le temps de cultiver les parcelles de sa concession et d’assurer tous les travaux liés à la vie en brousse, avec des moyens techniques et financiers plus que limités.
C’est notre ami fidèle, Paul Silga, bien connu des lecteurs de Marianne, qui a parcouru 30 km en mobylette pour venir nous saluer dès notre arrivée à Koupéla. Avant de partir en brousse pour Dapelgo, nous avons pris le temps d’échanger autour de rafraîchissements bienvenus par des températures supérieures à 40°. Des liens d’amitié entre Antoine et Paul se sont noués spontanément. Nous attendons beaucoup des futures rencontres prévues entre ces jeunes profondément impliqués dans l’avenir de leur pays. Ils sont remarquables d’idéaux, de courage et d’intelligence mis au service du bien commun.
Chaque année, c’est avec une certaine émotion que nous revoyons l’école du village. Pour les nouveaux lecteurs du blog, l’école de Dapelgo a reçu nos premières aides informelles dès 2004. L’association ZÓODO n’avait pas encore d’existence officielle.
Individuellement, chaque Burkinabé rêve de « gagner » l’amitié d’un Français et chaque village cherche à s’attirer la sympathie et les subsides d’une association européenne. C’est la rançon de leur extrême pauvreté et nous ne leur en voulons pas. Ces facteurs parasites sont contraignants : nous ne pourrions pas nous passer d’aller chaque année sur le terrain et de gérer chaque dossier au plus près et sans naïveté.