Webmaster le 29/03/2011

Nous reprenons les souvenirs de notre séjour un mois après notre retour. Nous sommes donc arrivés le 12 février, au Centre Loni Suma du quartier de Ouezzinville à Bobo Dioulasso.

Nous avons retrouvé, Madame Elisabeth Sawadogo, fidèle à son poste d’enseignante.

Jean-Jacques Griffon qui parraine le salaire d’enseignante de Mme Sawadogo (40 € mensuel) était heureux de la rencontrer enfin. Il s’est montré soucieux du développement du centre pendant son séjour à Loni Suma, contribuant personnellement à son essor.

Cette année, nous avions prévu un séjour d’une semaine supplémentaire, qui devait nous permettre de faire quelques jours de tourisme et de prendre le temps de profiter de notre séjour…

La veille de notre départ, nous avons organisé un repas convivial qui réunissait les élèves et leurs familles… Tôt dans l’après midi, les élèves se sont mises à cuisiner dans la bonne humeur pour une cinquantaine de personnes.

Les enfants tout intimidés par notre présence dans un premier temps, ont été contents de trouver un repas de fête en plein mois de février.

Beaux souvenirs que ces temps de partage ! Nous y repensons tous maintenant que notre quotidien français est bien là …

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Nous avons reçu, mardi matin tôt, l’annonce téléphonique du décès de notre ami Jean-Pierre Sandwidi, qui nous touche beaucoup. Puis ce soir, un mail nous est envoyé par les représentants de la famille Sandwidi à Ouagadougou :

« La famille SANDWIDI à Dapelgo et Ouagadougou a le très profond regret de vous annoncer le décès brutal de Sandwidi Jean Pierre cofondateur de l’association Zoodo. Décès survenu le lundi 21 mars des suites d’un accident de la circulation sur l’axe Ouaga Koupéla. »

Nous présentons, mon épouse et moi, nos sincères condoléances à l’ensemble de la famille. Ce décès me peine beaucoup puisque je connaissais Jean-Pierre depuis 1983.

En effet, c’est grâce à Jean-Pierre que l’association est arrivée à Dapelgo puisque nous aidons ponctuellement la cantine de l’école et parrainons la scolarité de plusieurs orphelins du village. Nous en parlions avec le Chef de Dapelgo, lors de notre passage à l’école, le 2 février dernier.

Je soutenais Jean-Pierre et sa famille déjà depuis 1986, bien avant que l’association ZOODO, officiellement déclarée en 2005, n’existe. Depuis plusieurs mois déjà la famille Sandwidi bénéficiait du parrainage d’un adhérent de notre association. Bien sûr ce parrainage va se poursuivre car cet adhérent, va continuer à soutenir sa veuve, Albertine, et ses douze enfants. De son côté son fils aîné, Jean-Eudes, a aussi le soutien d’une marraine de l’association.

Nous avons la volonté de garder nos liens d’amitié avec le village et l’ensemble de la famille.

Le Coordonnateur de ZOODO – BURKINA, Antoine Onadja Maldia, me représentera lors de la cérémonie.

Le Bureau de l’association se joint à moi pour présenter ses condoléances à l’ensemble de la famille.
Jean-Marc Bruel
Président de l’Association ZOODO

Tout a commencé par l’enthousiasme collectif des résidants de la Maison de Retraite « Petite Plaisance », du beau village de Salvagnac dans le Tarn. L’idée de confectionner des trousses et des jouets pour les enfants du Burkina Faso a représenté pour eux une magnifique ouverture sur l’Afrique. Ils se sont mis au travail avec les animatrices, Maryline et Marie, dès le mois de novembre, pour que leurs réalisations soient prêtes avant notre départ.

Le jour de la mi-janvier, où l’animatrice est venue nous apporter les ouvrages, représentait un évènement. Nous les avons ajoutés à nos bagages bien conscients de la mission importante qui nous était confiée. Pendant notre séjour nous avons mis à profit les occasions de prendre des photos souvenir car nous avions rendez-vous à « Petite Plaisance » le 7 mars….

La lavandière du quartier a dû apprivoiser le doudou destiné à sa petite fille terrorisée par son lapin : les enfants s’amusent avec des « petits riens » et n’ont pas de jouets.

Il y a eu le jour de la distribution des trousses, à l’école St Clément, financée courageusement par notre amie Rosalie Zidouemba. La classe de CP1 a été terminée en septembre 2009, la classe de CP2 en septembre 2010. La classe de CE1 est en cours de construction …. Dans le village de Zagtouli, de la lointaine banlieue non lotie de Ouagadougou, la misère est impressionnante et notre amie est une véritable pionnière car le taux de non scolarisation dans le quartier était catastrophique avant sa remarquable initiative.

Les trousses complétées de stylos ont récompensé les vingt meilleurs élèves de l’école.

Les enfants ont adressé des saluts enthousiastes à leurs grand-mères et grand-pères de France tout émus, lundi passé, de reconnaître qui sa trousse qui son doudou lors de la présentation des photos.

Une correspondance s’établit entre Rosalie et Maryline, l’animatrice de la maison de retraite à l’origine du projet.

Déjà, les participants à l’atelier couture prévoient la confection d’un sac à bandoulière pour chacun des élèves. Cette fois-ci, ils ont des mois devant eux… Nous les offrirons de leur part en janvier 2012, c’est d’accord !

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Webmaster le 09/03/2011

Cette année un enfant de Zongo avait la chance de rencontrer sa marraine. Il s’agit d’Azaria qu’Arlette a su apprivoiser en quelques minutes :

De parrainage en parrainage le nombre de petits orphelins, d’enfants handicapés ou malades parrainés par des adhérents de l’association n’a pas cessé de croître. Quand nous avons essayé de les rassembler pour une photo souvenir, nous avons été tout surpris ! Cinq écoliers scolarisés à l’Ecole Pouiwindin du village de Zongo manquaient à l’appel ce soir là…

Nous savons que Charly, Christine, Gilles, Gisèle, Jacqueline et Marie-Magdeleine, apprécieront… Pour ces enfants, il s’agit de la possibilité de fréquenter l’école dans un village où le taux de scolarisation se situe entre 30 et 35 %.

Un petit absent de Zongo, Appolinaire, pensionnaire depuis début novembre 2010, dans une école enseignant en braille de Ouagadougou. Nous tenons à saluer l’oeuvre unique de l’ABPAM dans toute l’Afrique de l’ouest.

C’est assurément cette école qui offre à ses plus jeunes élèves le plus bel espace de jeux de la capitale !

Voici donc Appolinaire avec son institutrice qui redouble de patience pour l’apprivoiser…. Les premiers signes de son évolution nous font chaud au coeur.

Dans quelques temps Appolinaire commencera l’apprentissage du braille comme ses petits camardes de classe. Quelle belle victoire sur la fatalité qui l’avait placé  à Zongo!

Le parrainage d’enfants n’est pas une priorité de l’association mais la condition des enfants du village de Zongo est plus précaire qu’ailleurs au Burkina Faso. Quelles sont les perspectives d’avenir des enfants orphelins, malades ou handicapés dans ce village? Donner leur chance à ces enfants nous semble un devoir …

Webmaster le 02/03/2011

Quand, après coup, nous repensons à notre séjour au Burkina Faso, c’est la semaine à Fada N’Gourma qui s’impose avec des journées vraiment porteuses de temps forts :

Nous avons tous apprécié les échanges conviviaux et convaincants :

Avec les enseignants Ousmane Sanga et Fatimata Manli sa nouvelle assistante, avec nous dès les premières heures de la journée. Petit déjeuner avec Fatimata et Antoine Onadja : « notre Coordo »  comme l’appelle Ousmane d’une loyauté exemplaire envers l’association

Le travail effectué en pays gourmantché constitue un modèle de  développement humain pour l’ensemble des salariés de l’association puisque toutes les élèves alphabétisées présentées à l’examen officiel de fin de première année en 2010 ont réussi.

Depuis peu, Fatimata, remplace Ousmane auprès des élèves du village de Gomoré. Depuis plusieurs années déjà, elle est enseignante confirmée au service de l’alphabétisation des adultes en langue gulmacema.

Ousmane se déplace en brousse à une vingtaine de kilomètres de Fada N’Gourma. Il a regroupé 40 élèves de plusieurs lieux où il alphabétisait des adultes dans le village de Tambougou. Nous sommes allés rendre visite à ces élèves en cours d’initiation le samedi 5 février.

En pays gourmantché, les instances politiques locales et les autorités coutumières sont prêtes à nous prêter main forte :

Nous avons rendu visite au maire de la ville, M Kocti, qui se félicite des initiatives de l’association en faveur de l’alphabétisation des adultes et nous appuie.

Nous sommes partis rendre visite au Chef du village de Gomoré

Nous lui avons demandé son appui pour l’achat d’un terrain propre à l’association.

Deux jours plus tard, Ousmane Sanga efficace, avait trouvé et versé un acompte pour un terrain situé à la limite du village de Gomoré et du secteur 6 de Fada N’Gourma. Huit jours après le terrain était payé. Dès ce mois ci, Ousmane va ouvrir un compte chez un marchand de matériaux de construction et dans le courant du dernier trimestre 2011, après la saison des pluies, les travaux de construction d’une bâtisse en banko  de 12 tôles pourront débuter.

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