Webmaster le 03/09/2010
A quinze jours de l’Assemblée Générale, il semble utile de faire le point sur l’ensemble des équipes, là-bas sur le terrain au Burkina Faso.
Antoine SAWADOGO  : Trésorier, Conseiller technique auprés des femmes bannies de l’association ABFAV.
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Lazare OUEDRAOGO :  Trésorier adjoint
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Antoine Maldia ONADJA :  Coordonnateur de Zoodo BF

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SALARIÉS DU CENTRE BANGR ZAANDÉ DU VILLAGE DE ZONGO (périphérie de Ouagadougou)

Augustin W K KABRE : Secrétaire et animateur chargé de la jeunesse.
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Aminata OUEDAOGO  : Enseignante en MOORE
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Alimata GARIKOE : Enseignante en MOORE
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Mamounata NIKIEMA :  Enseignante en MOORE
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Lucie TIEMTORE : Stagiaire
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Augustine NIKIEMA : employée polyvalente
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Mamounata   NIKIEMA   : employée polyvalente
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Fatimata TAPSOBA : animatrice en prévention et sensibilisation
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Noufou DJENDA   :  Gardien de nuit du CBZ
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Benewende OUEDRAOGO  : Gardienne d’enfants
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Nous n’avons pas les photos de Dosson COULBALY  enseignant en français et Mamounata NYAMPA  qui s’occupe du ravitallement en eau potable du centre. Ces personnes ont été embauchées récemment et leurs photos devraient nous parvenir jeudi 9 septembre à l’arrivée d’Antoine Onadja sur le sol français.
SALARIÉS DU CENTRE LONI SOUMA DE BOBO DIOULASSO
Elisabeth SAWADOGO      Enseignante en Dioula
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Ibrahim WOBA  :  Gardien
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Honorine KAMBOU  : Employée polyvalente (récemment embauchée)
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Ousmane SANGA : enseignant en gourmatché et Hélène DABILGOU  : stagiaire
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Les cultivateurs sont serviteurs des lois de la nature, l’homme sert la terre qui le lui rend ensuite. Le cultivateur européen a l’idée qu’il peut « tordre » les lois de la nature : c’est un leurre qui se retourne contre lui!  Le cultivateur africain respecte profondément sa terre pourtant ingrate.
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Les conditions climatiques du plateau mossi  sont, elles aussi, éprouvantes : il fait chaud toute l’année, mais deux types de saisons se succèdent. La saison des pluies, de mai à octobre, avec de fortes précipitations qui entraînent le développement de la végétation et la possibilité de cultiver.
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et la saison sèche, de novembre à mai caractérisée par la disparition de la végétation, la sécheresse qui engendrent l’impossibilité de cultiver. Ce climat est caractéristique du milieu tropical sec :  la saison sèche est plus longue (sept mois) que la saison des pluies (cinq mois).
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Les paysans mossis (83 % de la polulation) vivent péniblement d’une agriculture vivrière : ce qu’ils cultivent parvient à peine à les nourrir et ils souffrent d’une grande pauvreté en dépit de cet attachement à la terre nourricière, de leur ténacité et de longues journées de travail.
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L’outil utilisé reste la daba et parfois une charrue tirée par un âne.

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Ils mettent leurs champs en valeur avec les techniques rudimentaires du brûlis aux effets destructeurs et de la jachère.

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« Si la pratique d’abattis-brûlis en rotation avec une friche arborée de longue durée permet généralement de satisfaire sans dommage les besoins des sociétés à faible densité de population, il n’en n’est plus de même lorsque, du fait de l’accroissement démographique, les surfaces cultivées ne retournent à la friche que pour de trop courtes périodes. La biomasse ne parvient plus à se reconstituer dans les mêmes proportions qu’auparavant et du fait des moindres apports organiques et minéraux, les sols perdent progressivement une part de leur »fertilité »….. »

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/tiers_0040-7356_1993_num_34_134_4750

Il n’y a pas un jour où le cultivateur ne peine pas à la tâche pour gagner la nourriture de sa famille.
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« N’en déplaise à de trop nombreux « experts » internationaux la pression démographique ne peut être tenue pour la seule responsable de la désertification du pays sahélien et du recul de la forêt intertropicale. Le problème réside principalement dans le fait que les paysanneries du Tiers Monde ne parviennent généralement pas à avoir accès aux moyens de production qui leur seraient nécessaires pour éliminer les mauvaises herbes et entretenir la fertilité des sols dans les régions déjà mises en culture : charrue et tractation animale, troupeaux et étables fumières, charrettes pour le transport des matières organiques, etc. C’est la pauvreté des paysans et leurs difficultés à acquérir les équipements dont ils auraient besoin pour mettre en oeuvre des systèmes de production plus stables …qui sont à l’origine du maintien et de l’extension de l’agriculture sur abbatis-brûlis. »
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« Mieux vaut être une vache en Europe qu’un pauvre au Burkina Faso ou le véritable contexte des droits de l’être humain à la survie ». La vache européenne moyenne reçoit une subvention de 2 dollars par jour (le seuil de pauvreté de la banque mondiale). Plus de la moitié des habitants du monde en développement vivent avec moins. Mieux vaut apparement être une vache en Europe qu’un pauvre dans un pays en développement..

Danielle Bleitrach

Sociologue, universitaire, militante, spécialiste des questions internationales au PCF.

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Au Burkina Faso, l’usage d’outils rudimentaires pour la transformation des aliments est général.

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En Europe nous ignorons l’impact de ces techniques qui accentuent la répétitivité et la pénibilité des milliers de gestes qui composent les tâches quotidiennes des femmes ».  Quand les greniers sont pleins les femmes doivent piler les céréales entre 5 à 6 heures dans une journée.

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« Ces travaux domestiques sont souvent prolongés par de longues heures de marche consacrées à la collecte de l’eau ou au ramassage du bois. »

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« Autant d’obligations qui, assumées successivement ou simultanément pour économiser du temps, n’ont pas moins d’incidence sur la longueur de la journée d’activité de la femme estimée entre 14 et 16 heures. Ces tâches ne sont pas intégrées dans le registre du travail. En effet, l’idéologie dominante ne conçoit comme travail que les activités rémunérées. »
(source : réseau africain Genre et Action http://www.genreenaction.net/spip.php?article4006).
Pourtant les femmes burkinabés jouent un rôle économique déterminant : ce sont elles qui accomplissent avec abnégation  les travaux ménagers et agricoles.

En période de soudure alimentaire ou de famine, les maigres foyers domestiques  ne chauffent  plus guère que de l’eau dans laquelle surnagent des feuilles de baobab ou d’oseille.

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Quand les mortiers se taisent, les enfants se couchent la faim au ventre et c’est bien pire pour ces mères de famille que le travail le plus harassant des jours après les récoltes où les greniers sont plein de mil, de maïs et de sorgho…

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Webmaster le 05/08/2010

Dans les sociétés traditionnelles burkinabés et nous connaissons les Mossis, les Bobos et les Gourmantchés, le respect des aînés ne se limitait pas au grand-père ou à la grand-mère, mais à l’ensemble des personnes âgées de la communauté.

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Ces personnes étaient à la tête de grandes familles et possédaient des richesses (champs, troupeaux, etc.) et des connaissances précieuses pour la communauté notamment en botanique et en phytothérapie. Elles étaient écoutées par les chefs et jouaient un rôle prépondérant sur les plans coutumiers et religieux. Le vieillissement ne posait pas de problèmes particuliers car les personnes âgées constituaient un patrimoine familial. Elles étaient intégrées et prises en charge au sein du groupe familial ou communautaire.
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De nos jours, en milieu citadin les mutations économiques et socio-culturelles, dans un contexte de pauvreté persistante, entraînent des phénomènes d’exclusion sociale et de marginalisation dont sont victimes certaines couches de la population et notamment les personnes âgées.

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Ce vieil homme, depuis disparu, avait croisé le chemin d’Antoine Onadja, le Coordonnateur des centres qui lui avait porté secours.

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Goama Kabré s’est insurgée contre ces exclusions pernicieuses. L’association ABFAV qu’elle a créée offre un refuge aux femmes esseulées qui croisent son chemin et retrouvent un toit et une vie communautaire pour veillir dans la dignité.
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