








L’outil utilisé reste la daba et parfois une charrue tirée par un âne.

Ils mettent leurs champs en valeur avec les techniques rudimentaires du brûlis aux effets destructeurs et de la jachère.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/tiers_0040-7356_1993_num_34_134_4750


Danielle Bleitrach
Sociologue, universitaire, militante, spécialiste des questions internationales au PCF.
Au Burkina Faso, l’usage d’outils rudimentaires pour la transformation des aliments est général.


En Europe nous ignorons l’impact de ces techniques qui accentuent la répétitivité et la pénibilité des milliers de gestes qui composent les tâches quotidiennes des femmes ». Quand les greniers sont pleins les femmes doivent piler les céréales entre 5 à 6 heures dans une journée.
« Ces travaux domestiques sont souvent prolongés par de longues heures de marche consacrées à la collecte de l’eau ou au ramassage du bois. »
En période de soudure alimentaire ou de famine, les maigres foyers domestiques ne chauffent plus guère que de l’eau dans laquelle surnagent des feuilles de baobab ou d’oseille.

Quand les mortiers se taisent, les enfants se couchent la faim au ventre et c’est bien pire pour ces mères de famille que le travail le plus harassant des jours après les récoltes où les greniers sont plein de mil, de maïs et de sorgho…
Dans les sociétés traditionnelles burkinabés et nous connaissons les Mossis, les Bobos et les Gourmantchés, le respect des aînés ne se limitait pas au grand-père ou à la grand-mère, mais à l’ensemble des personnes âgées de la communauté.
De nos jours, en milieu citadin les mutations économiques et socio-culturelles, dans un contexte de pauvreté persistante, entraînent des phénomènes d’exclusion sociale et de marginalisation dont sont victimes certaines couches de la population et notamment les personnes âgées.
Ce vieil homme, depuis disparu, avait croisé le chemin d’Antoine Onadja, le Coordonnateur des centres qui lui avait porté secours.
