Webmaster le 19/11/2010

Le sixième axe du plan d’action 2010 – 2015 transmis le 12 octobre par Antoine Onadja, le Coordonnateur de ZOODO-Burkina, concerne les enfants.

Dans la journée le Centre Bangr Zaandé, Hangar du Savoir, accueille les enfants du quartier trop petits pour aller à l’école, accompagnant leurs mamans en cours ou issus de famille trop miséreuses pour financer leur scolarité.

Ces enfants ont un rêve : aller grossir les rangs des écoliers du village …

et un besoin : manger sans délai !
Antoine partage le repas préparé pour les femmes qui fréquentent le centre avec les enfants du quartier qui savent qu’ils trouveront un plat de céréales au centre quand il n’y a plus rien chez eux.

Nous parrainons la scolarité d’une petite trentaine d’orphelins ou d’enfants vulnérables à Zongo (et ailleurs) au Burkina Faso. Une association française, Pouiwindin, soutient l’école du même nom à Zongo, par des parrainages scolaires et des dotations à la cantine par exemple. Nous ne pouvons pas à deux petites associations améliorer la condition des enfants du village de façon réellement significative.

Tout serait à faire pour 7 ou 800 enfants laissés pour compte :
– Leur soutien scolaire et des activités d’éveil.
– Des soins pédiatriques, des campagnes de vaccination, d’apprentissage de l’hygiène
– Leur éducation nutritionnelle
– La lutte contre le VIH-SIDA

Nous projetons la création de deux ateliers de formation et d’alphabétisation pour 60, 70 jeunes, garçons et filles de 8-9 /14 ans : c’est peu et bien à la fois !

– Ateliers d’apprentissage professionnel adaptés aux filles (savonnerie, tissage, couture, etc…) et aux garçons (travail du bois et des calebasses, mécanique)

– Activités d’alphabétisation pour ces jeunes déscolarisés,

Notre objectif : donner des perspectives d’avenir à des enfants en danger, privés de soins et d’éducation, en leur apprenant un métier et en les alphabétisant.

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Webmaster le 11/11/2010

Il s’agit là du cinquième axe du plan d’action 2010 – 2015 qui nous a été proposé par Antoine Onadja, Coordonnateur de ZOODO-Burkina.
Depuis les tout débuts de l’existence du Centre Bangr Zaandé, le Hangar du savoir, les femmes de Zongo répondent présentes aux réunions d’information, quel que soit le sujet qu’ Antoine, le Coordonnateur, ait choisi de leur présenter.

– La location d’un téléviseur et d’un groupe électrogène revient cher. Nous attendons que le secteur soit électrifié pour faire l’achat de matériel audio- visuel pour les activités de sensibilisation, de causeries / débats et les programmes éducatifs en général.

– Sensibilisation de la communauté au bien-être familial.
– Maîtrise des conditions d’hygiène et de salubrité du milieu de vie

– Une campagne de lutte contre le VIH-SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles a été impulsée en avril : avec la sensibilisation sur les modes de transmission et les méthodes de protection

Les objectifs visés par Antoine Onadja et son équipe sont :

– La mobilisation des populations pour les sensibiliser et les pousser à s’engager dans la lutte contre les maladies à caractère endémique (paludisme, amibes …) et épidémique (méningite, typhoïde ….). Cela nous renvoie à la nécessité d’impulser des campagnes de vaccinations dans ce secteur privé de professionnels de santé, de dispensaires disposant de moyens corrects, etc

– L’élaboration des projets pour améliorer la condition sociale et économique des femmes et des jeunes filles

– La promotion les droits à la vie, à la santé, à l’alimentation, à l’éducation, à la participation aux affaires publiques de l’enfant, de la femme et des autres groupes vulnérables comme les personnes atteintes de handicaps.

– La lutte contre les mutilations génitales féminines sévèrement punies par la loi mais toujours pratiquées. Nous rappelons que 70 %des femmes de plus de 30 ans sont excisées. Elisa précédemment enseignante en français au CBZ, avait photographié cette sculpture lors du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou en 2008.

– La formation des leaders d’opinion en matière d’éducation pour la santé est une de nos priorités.

Ce programme montre tout le savoir-faire et les compétences du Coordonnateur qui s’acquitte de son mieux de ses missions de développement social et humain dans un village particulièrement touché par la misère. Merci Antoine !

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Le troisième axe du Plan d’Action 2010 – 2015 d’Antoine Onadja, le Coordonnateur de ZOODO – Burkina, concerne l’acquisition d’une charrette et d’une citerne multifonctions à traction asine.

– Il s’agirait de réduire la charge de travail des femmes et des enfants en milieu rural. Dans le village de Zongo, l’approvisionnement des familles en eau potable indispensable à la vie, coûte très cher en moyens humains : heures de marche, efforts physiques du transport.

Antoine prévoit la création d’une unité de ramassage d’ordures et le recyclage des déchets (création d’un centre de tri et de recyclage). Dans les quartiers lotis de la commune de Boulmiougou, dont fait parti le village de Zongo, le ramassage hebdomadaire des ordures existe même si la décharge est à la fois partout et nulle part. A Zongo, ce service est encore à créer …. Les villageois consomment peu mais les déchets sont ingurgités par les animaux domestiques affamés et ça leur est régulièrement fatal…

L’utilisation de l’âne semble incontournable pour le transport de l’eau, des sacs de céréales et de la nourriture pour le restau Song- Taaba, pour le transport du bois et des matériaux de construction ou la location aux villageois.

Nous nous trouvons dans une zone démunie des infrastructures qui nous semblent logiques ici en France. Nous sommes conscients du fait que les domaines dans lesquels nous n’intervenons pas restent forcément à pourvoir. Ni l’état burkinabé, ni la commune n’ont les moyens de la solidarité.

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Il s’agit du second axe du plan d’action 2010 – 2015 proposé au Bureau de l’association par Antoine Onadja le Coordonnateur ZOODO – Burkina. Ce projet sera destiné aux familles en difficultés de Zongo, Ouézinville, Gomoré. Pour l’instant, nous servons des repas aux femmes de Zongo qui fréquentent les ateliers et à leurs petits enfants. Nous connaissons la misère à Zongo et ne doutons pas que cette opération mérite d’être renforcée…

– Distribution de repas pour les adultes

– Distribution de bouillies enrichies MISOLA pour bébés malnutris : développement d’un « maquis – bébés ».

« La farine Misola entre dans la catégorie des aliments de complément à l’allaitement maternel destinés à la prise en charge thérapeutique et préventive de la malnutrition infantile. La farine Misola se compose de céréales cultivées localement (mil ou maïs, soja et arachide), de compléments minéraux, vitamines, calcium et amylase industrielle et préparées selon des procédés artisanaux. Afin d’atteindre une valeur énergétique maximale, l’amylase incorporée à la farine permet d’avoir une bouillie fluide (Wikipédia) »

– Distribution d’aliments riches en protéines et en vitamines pour les enfants malnutris

– Antoine voudrait créer un magasin social où seraient gérés des stocks de vivres en tous genres vendus à prix coûtant.
Il cherche à :
– « Lutter contre l’érosion du capital humain »
– Contribuer à lutter contre la malnutrition, la sous alimentation et la carence alimentaire
– Créer un cadre de concertation avec les bénéficiaires

Pour concrétiser ce projet il faut :
– Compléter le matériel de cuisine
– Acheter des céréales en quantité impressionnante (au moins 10 tonnes) en favorisant et valorisant la production locale.
– Trouver des fonds de roulement pour les achats de condiments, d’huile, de viande et de poisson et surtout pour constituer les premiers stocks !

Antoine Onadja et son équipe ne manquent pas d’ambitions à court, moyen et long terme… Nous avons choisi de les suivre depuis 2006 et jusqu’à ce jour nous n’avons eu tous les motifs d’être satisfaits des projets entrepris en partenariat. Nous avons été à nouveau surpris par l’ampleur des attentes issues du terrain et décidons de relever ce nouveau défit. Nous allons les aider à trouver ces nouveaux moyens de développement! Nous nous mettons à la recherche de partenaires.

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Nous vous présentons le premier axe du plan d’action 2010 – 2015 qui nous a été présenté, il y a huit jours, par Antoine Onadja, Coordonnateur des activités de l’association au Burkina Faso. Femmes génératrices de revenus est le fondement de nos actions car sans ces activités lucratives, les femmes de Zongo n’auraient pas l’opportunité de s’instruire librement.

– La production de savon est l’activité lucrative principale du Centre Bangr Zaandé de Zongo. Elle a été proposée aux femmes dès mars 2008 et elle leur permet de ramener de l’argent dans leur ménage.

– Nous avons doté, début septembre, les ateliers en équipement semi moderne. Les ateliers sont passés d’une production traditionnelle à faible rendement…

A une production artisanale de qualité, génératrice de vrais revenus pour le centre et les soixante ouvrières en savonnerie. Ces femmes se forment actuellement à l’utilisation de l’équipement.

– Les élèves du centre fabriquent de la pâte et de l’huile d’arachide commercialisées dans le village.

– Stoppée après les inondations de septembre 2009, la production de soumbala reprend au sein du centre:

Le soumbala est un condiment (au sens français du terme) issu des graines du Néré.

On le trouve dans toute l’Afrique de l’Ouest, à la base de très nombreuses recettes de cuisine. Il correspond un peu au cube maggi utilisé en ville. L’occidental a un peu de mal à s’y habituer tant par son apparence (boule noirâtre) que par sa forte odeur de fermentation.

L’opération est assez longue.

– Ramasser les gousses sur un arbre appelé néré. Celles-ci font presque 30 cm de long et contiennent des graines entourées d’une chair farineuse.

– Les graines, débarrassées de la gousse, sont alors lavées (dans plusieurs eaux différentes, au moyen d’un pot en terre cuite percé) puis séchées au soleil.

– Les graines sont ensuites cuites à feu vif pendant une journée (entre 12 et 24 heures) avant de les égoutter.

– Les graines sont décortiquées au mortier (quelque fois à la main) avant d’être relavées à grande eau puis recuite à feu vif pendant une demi-journée.

Le soumbala est fabriqué de manière artisanale par les femmes du village qui vivent à proximité de nérés et savent valoriser les ressources qui les entourent. A Zongo ce sont les grands mères de l’association en faveur des femmes bannies l’ABFAV que nous soutenons qui sont devenues les spécialistes.

– Nous parlons depuis plusieurs mois du tissage de sachets plastiques récupérés sans difficultés puisqu’il n’ y a qu’à se baisser pour en trouver à Zongo et dans toutes les villes du Burkina Faso. Ces ateliers confiés à Madame Tapsoba dont c’est le métier, se rodent à l’introduction des fibres de plastique recyclé en fil de trame puisque les fils de chaîne restent en coton.

Le résultat est intéressant : la souplesse du coton liée à l’imperméabilité du plastique. Vêtements de pluie, sacs, cartables et trousses, nous comptons ramener les premières réalisations en février 2011. Nous pensons que les sacs auront du succès sur les marchés.

Nous mettons à la disposition de la population des produits qualitativement satisfaisants : du savon, de la pâte et de l’ huile d’arachide, du soumbala et dans un avenir proche des produits de tissage à base de sachets recyclés. Les habitants de ce village se prouvent à eux mêmes que leur vie matérielle peut s’améliorer. Ces perspectives d’avenir dynamisent l’ensemble la communauté. Cette production témoigne de la capacité des habitants des secteurs non-lotis de fabriquer de beaux et bons produits car ces zones sont des ghettos où les Burkinabés des classes moyennes refusent de mettre les pieds.

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