Nous avons reçu un mail qui confirme nos informations de la semaine passée et les complète : « On peut dire que l’année qui vient, s’annonce difficile pour les Burkinabè. Les quantités d’eau attendues ne sont pas tombées alors que la saison des pluies est maintenant terminée. Le prix des denrées de base a beaucoup augmenté. Par exemple les nouvelles céréales, telles que le haricot dont le plat coûte 900 FCFA au lieu 500 FCFA, le sac de 100 kg du nouveau maïs coûte 17.500 FCFA au lieu de 7.500 FCFA*. Ces prix s’affichent généralement en période de soudure à partir de juin, et non en début de récolte.
On attend donc la réaction du gouvernement. En attendant le bilan exact de la campagne agricole, le moins qu’on puisse dire est que les prévisions de production ne seront pas atteintes. En clair, la campagne agricole n’est pas bonne. La production céréalière sera en baisse, si bien que les barrages qui ravitaillent le pays, pour certains en eau de consommation et d’autres en énergie hydroélectricité, ne sont pas remplis comme cela devrait l’être. Du coup deux importantes équations se posent, qu’il va falloir résoudre à tout point de vue. Celle de la disponibilité de l’eau de boisson et celle de la disponibilité des céréales. (plus de détails sur faso.net) »
* 656 Francs CFA = 1 €
Le Bureau de ZÓODO avait des projets pour les centres en 2012 et voilà qu’une nouvelle alarmante nous arrive : la famine est là ! Le nouvelle est tombée cet après-midi : il n’a pas assez plu cette année, les récoltes sont mauvaises et le prix du mil a déjà augmenté de 150 %…
Les paysans (83 % de la population) vivent péniblement d’une agriculture vivrière. Les céréales qu’ils cultivent : généralement du mil et du sorgho et sur les terres irriguées du maïs et du riz, parviennent à peine à les nourrir lors des années ordinaires. Ils souffrent d’une grande pauvreté en dépit de leur ténacité et de longues journées de travail.
Le peu de mil et de sorgho qui vient d’être récolté nourrira les populations jusqu’en décembre ou janvier…. Et encore, les mères de famille commencent à mesurer les réserves pour les faire durer !
Une soudure alimentaire longue de 9 à 10 mois s’annonce avant les récoltes d’octobre 2012…. Quand les pilons se taisent, l’heure n’est plus au développement mais à la survie des populations !
Il a suffi qu’un adhérent de l’association offre du matériel professionnel de savonnerie au centre « Bangr Zaandé » de Zongo pour que nos collaborateurs et les femmes alphabétisées du centre se mettent à développer leur activité. Les savons de toilette remportent un réel succès sur les marchés locaux et en France quand nous arrivons à en remporter. Les Français apprécient eux aussi ce savon naturel composé entre autre de beurre de karité, aux propriétés médicinales reconnues.
Les savons sont désormais estampillés au nom de la production artisanale du centre « ZONG TENGA » qui signifie en langue mooré « artisanat de Zongo ». Les habitants reprennent confiance en leurs capacités de créer une production artisanale qui sort les familles du village de l’indigence. Nous tenons fortement aux activités génératrices de revenus dans ce village abandonné des pouvoirs publics : elles permettent aux femmes d’assurer un complément de revenus à leurs familles et d’envoyer leurs enfants à l’école et c’est d’actualité !
Tags: savonnerie Burkina Faso
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 18 SEPTEMBRE 2011 : Nous souhaitons maintenir l’existant et aider les quatre centres à se développer en fonction de nos disponibilités de trésorerie. Cela constitue déjà mois après mois un défit pour nous….
Un effort particulier est fait pour les centres gourmantchés de Gomoré et de Tambougou à l’est du pays.
Les enseignants, Ousmane Sanga et Fatimata Manli, ne ménagent pas leurs efforts et obtiennent la réussite des élèves aux examens. Dès que le local de Gomoré qui va être bâti sur le nouveau terrain appartenant à l’association sera achevé, nous nous mettrons en devoir de construire l’équivalent à Tambougou qui accueille 120 élèves avec la surprise de l’impact des cours sur la population masculine du village. Le groupe s’équilibre entre hommes et femmes qui ont débuté l’initiation.
Nous poursuivrons nos efforts de développement pour les autres centres de Bobo Dioulasso et de Zongo.
Nous voulons signaler l’instauration de partenariats associatifs officiels pour les achats d’artisanat :
Atelier Wend La Mita géré par des handicapés Ouagadougou,
Association AJA / APEJE objets en bois et en récup enfants et jeunes du quartier de Ouezzinville à Bobo Dioulasso qui paie des scolarités,
Association des sourds et malentendants de Bobo Dioulasso,
Association pour le Développement, la Formation et la Culture Beog neeré : association de promotion de l’artisanat et de la culture burkinabée en France dont le siège se trouve en Bretagne.
Voici également le BUREAU DE ZÓODO 2011 2012 : c’est une équipe soudée par son expérience de travail, forte d’un idéal commun.
– Président Jean-Marc Bruel domicilié à Asplos- Gelle 12700 CAUSSE ET DIÈGE
– Vice Président JEAN DA PIEDADE
Domicilié à VILLENEUVE D’AVEYRON
– Trésorier, JACQUES CHIAPELLO
à LARAMIERE dans le LOT
– Trésorier Adjoint: KAREL FAILLE
domicilié à RODEZ
– Secrétaire ANNE-MARIE BRUEL domiciliée à Causse et D iège
Chargée du développement des projets d’alphabétisation pour adultes au BF
– Secrétaire adjoint JOCELYN VINCENT :
domicilié à TOULOUSE
Personnes ressources et chargées de missions au Burkina Faso :
– RIGAL NATACHA KOUMAN domiciliée à RODEZ Chargée de communication avec le Burkina Faso marraine des grand-mères bannies de l’ABFAV
-YVES DULLIN domicilié à RIXHEIM dans le Bas Rhin
Nous pensons que vous serez intéressés d’identifier les différents acteurs de terrain parrainés par certains d’entre vous, adhérents de l’association. Ces parrainages atypiques offrent de belles satisfactions aux personnes qui participent à nos efforts de développement social et humain.
ANTOINE SAWADOGO Trésorier Général de ZÓODO BURKINA, conseiller technique auprès de l’association ABFAV des grands-mères bannies de Zongo
LAZARE OUEDRAOGO Trésorier adjoint
ANTOINE MALDIA ONADJA Coordonnateur de ZÓODO Burkina
VILLAGE DE ZONGO (PÉRIPHÉRIE DE OUAGADOUGOU) CENTRE BANGR ZAANDÉ
AUGUSTIN KABRÉ Animateur
AMINATA OUEDRAOGO enseignante en mooré
MAMOUNATA TIENDREBEOGO enseignante stagiaire en mooré
FATIMATA TAPSOBA prévention, animatrice de « l’école de la deuxième chance ».
LUCIE TIEMTORÉ stagiaire animatrice des activités génératrices de revenus
MAMOUNATA NIKIÉMA chargée de la fabrication du savon
MME ILBOUDO responsable d’une unité de production de 20 tisserandes.
MME TAPSOBA responsable d’une unité de production de 20 tisserandes.
AUGUSTINE NIKIEMA employée polyvalente chargée de l’accueil des enfants.
NOUFOU DJANDA Gardien
EN PAYS GOURMANTCHÉ CENTRE NBAM CIAGU
OUSMANE SANGA enseignant en gulmacema
FATIMATA MANLI enseignante en gulmacema
A BOBO DIOULASSO CENTRE LONI SOUMA
ELISABETH SAWADOGO enseignante en dioula
IBRAHIM WOBA Gardien
HONORINE KAMBOU Employée polyvalente
Ne sont pas photographiés deux collaborateurs du centre de Zongo : l’enseignant temporaire en français et la nouvelle employée chargée de l’approvisionnement en eau du centre de Zongo.
Tags: Collaborateurs de ZÓODO BURKINA : AU PLUS PRÈS DES POPULATIONS SUR LE TERRAIN