Zoodo le 05/01/2017

« Rachel SOUDRE

rachel-soudre

Je suis une des enseignantes permanente du centre de Zoodo Bobo. Je m’occupe personnellement du centre d’alphabétisation du secteur 15 (Ouézinville). Ici au Burkina, l’année 2016 a été une année d’épreuves économiques et sécuritaires. Les attaques terroristes ont jalonné toute l’année avec ses corollaires de morts et de blessés. La crise économique de ces deux dernières années (2014-2016) qui s’est véritablement accentuée au Burkina. Jamais, nos populations n’ont été aussi durement éprouvées. Mais avec l’aide de notre partenaire Zoodo, nous avons pu terminer l’année en beauté avec nos élèves.

Je tiens à adresser mes vœux les meilleurs à tous les Français, aux donateurs, aux membres de l’association Zoodo et au couple Bruel ; Anne-Marie et Jean-Marc.

Que l’année  nouvelle soit l’aboutissement des vœux pour chacun.

 

Elisabeth SAWADOGO

aout-3-768x573

Comme la répétition est pédagogique, je vais m’aligner dans le même ordre d’idée que ma consœur et collègue Rachel en témoignant également que l’année 2016 a été une année de dur labeur pour le peuple burkinabé. Je suis l’enseignante du centre d’alphabétisation et responsable  de la production savonnière de Zoodo du secteur 25 de Bobo-Dioulasso.

Actuellement nous avons terminé notre année académique et avions fait le bilan de notre centre. Le bilan est globalement satisfaisant. De ces résultats, toutes les élèves de la 1ère année passent à la deuxième avec de très bonnes moyennes. Mais les quelques élèves identifiées comme faibles et qui éprouvaient des difficultés ont reçu en mi-novembre des cours de renforcement et de mise à niveau.

Ces trentaines de femmes joignent leur voix à la mienne pour  dire grand merci à l’association Zoodo, à toutes les bonnes volontés qui n’ont cessent de soutenir et d’accompagner ces femmes issues de couches sociales défavorisées du Burkina. Par la même occasion, l’ensemble de ces femmes et moi-même adressons nos meilleurs vœux à tous les membres de l’association Zoodo, à toutes les personnes donatrices, au couple Bruel, que l’année 2017 soit une année de paix, de prospérité, de longévité et surtout, voit la réalisation de l’ensemble des projets en cours.

 

Omar TRAORE

omar

Je suis Omar TRAORE, étudiant en fin de cycle à l’université polytechnique de Bobo-Dioulasso, président national de l’association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (aeeef), coordonnateur national du mouvement lumière citoyenne, coordonnateur régional de la Nouvelle Vision pour l’Afrique (NOVA), correspondant de Zoodo à Bobo Dioulasso.

Avant tout propos, je tiens à témoigner ma gratitude à l’association Zoodo pour ses multiples réalisations dans notre cher pays, le Burkina Faso.

Comme l’ont si bien souligné mes deux mamans ; Rachel et Elisabeth le Burkina a été très éprouvé durant l’année 2016. Cela peut se résumer sur deux aspects : la crise économique et l’insécurité. Evidemment, le pays a été l’objet de plusieurs attaques terroristes. Nous avions eu dans ces moments de dures épreuves, le soutien moral et financier de nos amis de Zoodo  France.

Il est indéniable que Zoodo est perçu au Burkina Faso comme une structure de référence dans le domaine de l’aide humanitaire à travers le parrainage de plusieurs enfants en difficulté dont je ne peux passer sous silence  le cas de la petite Sara de Kongodjan.

Je tiens une fois de plus à rassurer les donateurs que leurs dons sont utilisés pour de bonnes causes et le peuple burkinabé en est conscient. Mes remerciements vont également à l’endroit de tous les membres de l’équipe de pilotage de Zoodo Burkina , précisément  à Madame Minata Sanou-Ouédraogo et Messieurs Désiré Gansoré et Seydou Traoré pour leur bravoure et leur détermination constantes pour l’avancée de l’œuvre de Zoodo au Burkina.

Pour clore mon propos, je tiens également à présenter mes vœux les meilleurs à toute la nation française , à tous les membres de l’association Zoodo, à tante Anne-Marie et à tonton Jean-Marc que l’année 2017 soit remplie de bonnes résolutions et d’espérance, qu’elle voit la réalisation de beaucoup de projets, dont celui des deux centres d’alphabétisation que nous avions proposés du fait de leur nécessité  à Bobo-Dioulasso (secteur 33 et secteur 17).

Paix, santé et assistance divine à tous !

Vive Zoodo France !

Vive Zoodo Burkina !

Vive l’Amitié  Franco-Burkinabé ! Demeurez richement bénis ! »

Merci pour vos beaux témoignages d’amitié ! Nous sommes avec vous par la pensée dans votre  belle ville où nous aimons tant vous rencontrer, Anne-Marie et moi. Meilleurs vœux à vous tous et une belle réussite à l’ensemble des élèves dans le courant de cette année 2017.

Jean-Marc Bruel

Tags:

Zoodo le 01/01/2017

Crèche de Noël Zongo

Crèche de Noël Zongo

Le Bureau de Zoodo souhaite à ses adhérents, à ses sympathisants et à ses partenaires burkinabés, tous ses vœux de réussite et de bonheur pour l’année 2017.

Nous tenons particulièrement à remercier les donateurs : leur fidélité et leur générosité nous ont permis d’assurer avec régularité les prestations ( parrainages, indemnisations…) et d’accomplir nos objectifs de développement pour l’année 2016.

Zoodo, 11 ans déjà que nos amis Burkinabés comptent sur nous et nous ne les décevrons pas.

Amitiés à tous ici et là-bas !

Jean-Marc Bruel

Président

Zoodo le 01/12/2016

Bonjour à toutes et tous,

Encore moi, Mireille !

Lors de mon séjour au Burkina Faso, « Pays des Hommes Intègres », j’ai eu une réunion avec le comité de pilotage (voir article du mois d’octobre), participé à la rentrée scolaire (voir mois de nov) et entre deux, je me suis rendue à Fada N’Gourma ou nous soutenons deux centres d’alphabétisation qui fonctionnent très bien avec un pourcentage de 100% de réussite.

Fada est à 225km de Ouagadougou en direction de l’est (vers le Niger).

Je suis partie avec des amis Burkinabés qui assistent Zoodo sur place. Nous étions 14 dans le fourgon minibus de Solo.

solo-et-son-master-1

…mais pas aussi chargés que d’autres. Et là !…il n’y a pas de vaches attachées dessus…

taxi-brousse-2

transporteur-zebu

 

Le grand route est goudronnée, rectiligne et pleine de nids de poules, non ! des « nids d’éléphants » entre Koupéla et Fada N’ Gourma (88km)… de plus elle est payante et nous sommes souvent contrôlés par la gendarmerie, les militaires, douanes… N’avançant pas bien vite nous sommes arrivés à la nuit à destination.

gomoore-2

Mon rôle était sur ces 3 jours de voir les 2 centres de Tambougou , Gomoré et de rencontrer les gens des 3 villages qui aspirent à avoir un hangar du savoir pour l’alphabétisation des femmes (et des hommes qui commencent à demander).

En 2012 j’avais vu  les centres de Tambougou (en brousse 16 km de Fada) et Gomooré qui étaient à leurs débuts.

Tambougou et son hangar en séko :

TAMBOUGOU OCT 2014

Gomooré et sa première construction

hangar-gomoore-2012

 

Là, j’ai pu constater, grâce à l’argent envoyé par Zoodo et au savoir faire sur place, des villageois, des enseignantes le tout sous la direction de Monsieur Sanga Ousmane (lui-même enseignant) les beaux Hangars du Savoir qui ont été construits.

Un nouveau centre à Tambougou :

tambougou-7

 

Une  partie fermée à clé pour entreposer le matériel :

tambougou-materiel-karite

Une partie réservée aux activités et à l’enseignement :

tambougou-8

Et le centre BANMA CIAGU de Gomooré doté d’un hangar :

gomoore-3

de 2 maisonnettes pour le matériel

gomoore-9

de latrines, des arbres ont été plantés, le tout entouré d’un grand mur fermé par un portail en fer

gomoore-5

Je fus très très agréablement surprise par le beau travail réalisé !

Il y a une forte demande d’alphabétisation dans la région.

Deux villages, un qui est voisin de Gomoré (6 km) HUNTAANDENI et  BANLIBOARA (à 50km) souhaitent vivement  leurs hangars du savoir.

À Huntaandeni j’ai rencontré les villageois:

Le   sentier pour y parvenir…impossible d’y aller en voiture quand il a plu …

huntaandeni-3

Le village :

huntaandeni-le-village

Les   palabres sous l’arbre, présentation de Zoodo, les projets d’un côté comme de l’autre.

huntaandeni-4

BANLIBOARA étant à 50 km, en brousse,  je n’ai pas eu le courage d’y aller. Voyage pénible par les chemins, les pistes marquées ou pas ……

Les enseignantes de ces 2 nouveaux centres ont été recrutées : Natifatou Toguyeni et Tani Odagu mais elles ne savent pas encore quand elles pourront commencer. Les moyens financiers manquent à l’association Zoodo pour pouvoir, au moins, leur acheter les tableaux, les bancs, les livres et commencer l’enseignement.

Zoodo est une petite association qui ne peut compter que sur ses adhérents, les ventes d’artisanats (chaque week-end dans l’Aveyron) ou les dons. Même ponctuels, ceux-ci aident énormément pour nos projets au Burkina Faso.

Le 3ème nouveau centre sera à KALWENGA (15 km de Koupéla) dans la province de Kouritenga en pays mossi. Village de notre ami Paul Silga que nous connaissons depuis la création de Zoodo en 2005.

Paul est enseignant et il veut que son village sorte de l’illettrisme. En attendant que Zoodo puisse lui donner les moyens de construire un hangar du savoir, il a trouvé un local. Maintenant, il lui faudrait les livres…( 1628, 31, 36).

pour-larticle-kalwelga-1

kalwelga-4

kalwelga-8

Lors de ces 3 jours passés dans l’est du Burkina, j’ai rencontré des gens plein d’espoir, qui veulent apprendre, près à construire, aider physiquement, seulement ils sont trop pauvres pour acheter la matière première et attendent avec impatience notre aide financière…qui leur parviendra lorsque nous aurons « récolté » assez d’argent.

Tout ces gens sont profondément reconnaissants envers Zoodo. Je l’ai constaté par leurs accueils…c’était émouvant !…

ILS VOUS REMERCIENT TOUS des efforts que faites pour eux, de votre aide.

En souhaitant que ces nouveaux hangars puissent fonctionner rapidement,

Wênd na kô-d) ! (au revoir !)

Mireille Gilles Farges

« Je suis arrivée à Zongo le 30 septembre, hébergée chez Madame Badini, la Directrice de l’école. Je voulais vivre ce moment important dans une année scolaire : la rentrée du 3 octobre.

Comment cela se passera ?…

Surprenant !

Moi, qui connaissais les rentrées scolaires françaises, préparées, bien organisées, sécurisées, j’allais de surprises en surprises…

En fait, rien n’était prêt.

poiwindin-2016-1

Bâtiment de 7 classes de la maternelle au CM2

poiwindin-2016-3

Le bâtiment du collège classe de 3ème non terminée

poiwindin-2016-2

La classe maternelle

Le premier jour me semblait une anarchie complète … des enfants partout, des adultes discutant, sollicitant la directrice, des enseignants non pressés de rentrer dans les classes, des chèvres, des cochons qui se promenaient dans la cours…

poiwindin-2016-4

poiwindin-2016-5

poiwindin-2016-6

Je m’en inquiétais auprès de la directrice mais tout de suite, elle m’a rassurée : « ici, la rentrée dure une semaine… ».

En effet, nous nous adressons à une population très pauvre, qui n’a ni calendrier, ni montre ou pendule… parfois, pendant les vacances, les enfants sont envoyés dans la famille au village pour aider à garder les bœufs, les animaux ou travailler dans les champs pour les récoltes… ce qui fait que le bouche à oreille fonctionne dès la reprise et le temps que tous soient rentrés, une semaine est passée… ET le 10 octobre, les classes étaient organisées, fonctionnelles et travaillaient…

Pas de précipitations…c’est l’Afrique !

poiwindin-2016-10

Des parents, surtout des mamans seules venaient solliciter Madame Badini pour qu’elle scolarise leur enfant dans son établissement car ailleurs, on ne les voulait pas, ne pouvant pas payer la scolarité… Le principe de cette dame au grand cœur est qu’elle voit l’avenir de l’enfant, elle veut lui donner sa chance pour qu’il ne vive pas dans les mêmes conditions que ses parents J’ai participé à ces moments intimes et douloureux et notais tous ces noms, prénoms, âges…dans l’espoir de leur trouver des parrains-marraines à mon retour en France, car malgré tout, l’école doit vivre, exister pour tout ce petit monde.

poiwindin-2016-9

Durant cette semaine, des menuisiers sont arrivés avec des planches pour couper à bonnes dimensions des bancs et des tables pour les classes où il en manquait…

poiwindin-2016-7

Des marchandes vendent, dans la cours, quelques nourritures que des enfants achètent.

poiwindin-2016-8

Désherbage du terrain entourant l’école pour le dégager afin qu’il n’y ait pas de serpents et scorpions qui arrivent…

Mes 3 derniers jours à l’école Pouiwindin se passèrent dans une ambiance très scolaire : de 7h30 à 12H et de 14h à 16h cours.

Comme chez nous, les cours ont lieu : lundi, mardi jeudi, vendredi toute la journée et mercredi matin.

Leurs prochaines vacances seront : 15 j en fin d’année 2016.

Dans un prochain article je vous « raconterai » ces journées de classe…et vous présenterai l’équipe pédagogique, aussi généreuse que leur directrice.

Ce furent des journées bien remplies, enrichissantes mais aussi dures émotionnellement (toute cette pauvreté…) mais je reviens avec une nouvelle AMIE et la chaleur, la générosité, les sourires de tous.

A bientôt !

Mireille G-F »

Tags:

Mireille Gilles-Farges, Secrétaire Adjointe aux parrainages, séjourne actuellement au Burkina pour participer en direct à la rentrée des enfants parrainés qu’elle suit patiemment année après année. Il était logique qu’en sa présence, le Comité de Pilotage organise une nouvelle rencontre de l’ensemble des partenaires de Zoodo au Burkina Faso. Nous recevons le compte-rendu de la réunion de Omar Traoré, chargé de la communication entre les centres de Bobo-Dioulasso et le trio du Comité de Pilotage à Ouagadougou : Minata Ouédraogo, Désiré Gansonré et Seydou Traoré.

« Une nouvelle rencontre  d’échanges, de concertation, d’évaluation, de propositions de nouvelles stratégies de travail était organisée à l’initiative du Comité de Pilotage de l’association humanitaire Zoodo au Burkina avec les différents responsables de centres. Elle s’est tenue le lundi 26/09/2016 dans l’enceinte de « l’Auberge Pension Sarah » située sur l’avenue Bassawarga à Ouagadougou au Burkina Faso.

Étaient présents à cette rencontre, l’ensemble des membres, représentant les 06 zones d’implantation de Zoodo au Burkina Faso (Zongo, Saaba, Fada N’ Gourma, Koupéla, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou).

La rencontre, précédemment prévue pour se tenir à 09h, a pris un léger retard lié à la pluie, pour finalement débuter aux environs de 10h10.

comite-de-pilotage-4

comite-de-pilotage-3

Après la mise en place des participants, un comité de pilotage de la rencontre fut mis en place composé de Mme Mireille GILLES-FARGES * venue de France en qualité de coordonnatrice de la rencontre, de Mr Seydou TRAORE comme secrétaire de séance et de Mme Aminata OUEDRAOGO comme présidente de séance.

La coordonnatrice des travaux de la rencontre, Mme Mireille  a prononcé un mot d’ouverture, rappelé le contexte de cette réunion de concertation qui découle de la rencontre biennale. A ce propos, elle a invité les participants à s’exprimer ouvertement afin d’identifier ensemble les difficultés et notifier les avancées et progrès constatés dans les différents centres. Elle a aussi rappelé le but de cette entrevue et a dit en bref, l’intérêt que revêt cette réunion. Elle a enregistré la participation effective de 17 personnes, représentant l’ensemble des centres de Zoodo au Burkina.

L’ordre du jour de la rencontre s’est articulé autour des points suivants :

  • Présentation des membres du comité de pilotage de la réunion ;
  • Lecture du mot de bienvenue faite par Mme Mireille au nom du bureau de Zoodo-France ;
  • Echanges sur le bilan des réalisations de Zoodo de l’ensemble des centres ;
  • Suggestions pour la réalisation des projets futurs;
  • Enfin, divers.

 

  • Présentation des membres du comité de pilotage de la rencontre

A l’issue de la désignation des membres du comité de pilotage de la réunion constitué de la coordonnatrice, de la présidente de séance et du secrétaire de séance, une liste de présence fut élaborée avec la mention d’un numéro d’ordre, suivi de nom & prénom, du site de provenance et du contact de chaque participant.

  • Pour le mot de bienvenue du Bureau de Zoodo-France, lecture faite par Mme Mireille .

comite-de-pilotage-1

 

« Bonjour à tous et toutes de la part du Bureau de Zoodo-France.

Je vous remercie d’abord pour votre ponctualité car je comprends que pour certains il s’agit d’un travail d’organisation pour assurer pour les familles.

En introduction je vais reprendre quelques lignes que ceux qui ont eu l’occasion de visiter le site de ZOODO reconnaîtront. Pour les autres ce sera une découverte d’importance qui doit conduire les actions sur le terrain.

« Aide aux familles du village de Zongo à la périphérie non lotie de Ouagadougou, des secteurs 5 et 25 de Bobo Dioulasso et de villages des environs de Fada N’Gourma.

Nos équipes cherchent à :

  • Encourager un esprit d’entraide et de solidarité entre les femmes.

  • Favoriser l’épanouissement de la femme à travers l’alphabétisation et des activités génératrices de revenus décents.

  • Participer à la lutte contre les fléaux sociaux que sont  les grossesses indésirées, les violences conjugales, la pratique de l’excision, les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/sida.

Soutien des écoliers des villages de Zongo et de Zagtouli (banlieue de Ouagadougou). Actions en faveur de la scolarisation des filles, des enfants handicapés ou malades et des enfants orphelins ou de familles monoparentales. »

  1. Encourager un esprit d’entraide et de solidarité entre les femmes.

Nous l’avons constaté depuis toujours que les femmes aiment se regrouper et tissent des relations de confiance et d’entraide. Ce point est à nos yeux aussi important que le fait de s’alphabétiser des personnes à l’aĝe adulte.

  1. Favoriser l’épanouissement de la femme à travers l’alphabétisation et des activités génératrices de revenus décents.

Le savoir est un droit humain et nous y croyons tous très fort en France.

Nous sommes heureux du développement des activités aussi bien à Bobo Dioulasso qu’en pays Gourmantché et à Koupéla. Nous attendons des nouvelles de Zongo, de Saaba et des artisans d’Iza Béni.

  1. Participer à la lutte contre les fléaux sociaux que sont  les grossesses indésirées, les violences conjugales, la pratique de l’excision, les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/sida.

Ce dernier point est inscrit depuis longtemps dans les textes de Zoodo et il nous semble important qu’il ait sa place dans la vie des centres.

Conduire un travail de réflexion et de prévention sur ces derniers sujets fait partie du travail social et les gouvernements burkinabè successifs promeuvent des démarches de ce type. C’est un travail à réaliser au plus près des femmes et je demande aux responsables des centres de se rapprocher des autorités compétentes dans le but d’organiser des campagnes de sensibilisation.

Un rappel : si ZOODO recrute de préférence des femmes pour s’occuper de l’alphabétisation, c’est dans un souci de faciliter d’éventuelles confidences des élèves et être mieux à même d’aller au fond des problèmes des élèves sans les intimider. Pour le pays gourmantché nous souhaitons donc que cette tâche revienne à Mme Manli. Pour Mr Silga, nous souhaitons que son épouse Lucie qui se forme au travail d’infirmière de dispensaire, arrive à organiser des réunions de sensibilisation qu’elle animerait en présence de Paul, présent car il doit connaître les soucis de ses élèves pour pouvoir les aider.

Autre rappel : depuis 2005 le Bureau de Zoodo a toujours indiqué que les familles des filles et demoiselles parrainées par des adhérents européens de Zoodo-France doivent renoncer à la pratique de l’excision sur leurs enfants. Nous comptons sur les actrices du terrain pour faire respecter la volonté de l’ensemble des parrains marraines européennes.

Tout cela demande des moyens financiers et nous consacrons beaucoup de nos vies ici en France pour chercher les moyens financiers pour que les bientôt 9 centres poursuivent leurs activités. Vous savez que la vie chez nous est en train de changer. Le climat d’insécurité qui s’installe ne favorise pas la générosité des gens, ni leur intérêt pour l’Afrique. Nous sommes prêts à poursuivre nos aides. Amis burkinabè ! Nous vous demandons de faire preuve de compréhension si des retards indépendants de notre volonté viendraient à se produire dans les mois à venir.

Nous avons souhaité vous réunir pour que vous appreniez à vous connaître et à communiquer pour progresser en harmonier dans les mois et les années à venir. Merci au nom du Bureau pour le beau travail fourni. Nous vous souhaitons de beaux échanges fructueux.

Nos amitiés.

Jean-Marc Bruel

Président »

  • Echanges sur le bilan des réalisations de Zoodo

Au niveau du fonctionnement des différents centres d’alphabétisation et de la savonnerie, le bilan a été jugé globalement satisfaisant. L’engouement des apprenantes suscité dans les centres d’alphabétisation témoigne de leur enthousiasme à acquérir de nouvelles connaissances. Quant à la production savonnière, elle attise la passion des femmes, car cette activité leur procure des revenus leur permettant l’amélioration de la qualité de vie de leurs ménages respectifs.

Il ressort des difficultés communes à l’ensemble des centres, évoquées par leurs responsables respectifs que la quantité de production de savons est faible par rapport à la demande. D’où la nécessité d’augmenter le nombre de moules par production dans l’ensemble des centres.

 

  • Suggestion pour la réalisation des projets futurs

Au titre des difficultés pour ce quatrième point, le problème de local s’est posé avec acuité dans le centre de Bobo-Dioulasso, de Fada N’ Gourma. Il s’est agi d’envisager l’édification du siège de Zoodo dans ces différentes localités.

Il est à noter aussi, l’ouverture de deux (02) nouveaux centres d’alphabétisation à Fada N’ Gourma et un nouveau centre à Koupéla pour l’année 2017.

En perspectives ; le représentant de Bobo-Dioulasso a formulé également les vœux pour l’ouverture de deux nouveaux centres d’alphabétisation dans sa localité.

Un centre pour les femmes veuves du secteur 17 ‘Sarfalao’ déjà organisées en association « AVE0 » Association des Veuves et Enfants Orphelins qui en ont exprimé le besoin pour l’alphabétisation en langue Dioula. Quant au second centre, la nécessité et l’exigence sont capitales car elles sont l’expression de plus en plus croissant des femmes du secteur 33, située à la périphérie Est du secteur 24 en zone défavorisée et non lotie de ce secteur (voir sur la carte ci-contre : en rouge les centres déjà ouvert ; en bleu les centres en projet d’ouverture).

carte-bobo

Conclusion

On notera en conclusion que la rencontre a été d’un vif succès. Elle a donné lieu à des échanges, de partages entre responsables de centres. La joie, l’épanouissement et la volonté de travailler en synergie d’action pouvaient se lire sur le visage de tous les participants qui ont tous félicités l’association zoodo et appréciés la sympathie et le dévouement de Mireille.

A l’issue de la rencontre, des engagements furent pris par l’ensemble des participants, parmi lesquels on peut noter :

  • Le travail en synergie d’action
  • L’engagement de tous à accomplir les nobles missions assignées à Zoodo

Et pour clôturer, la présidente de séance, Mme Aminata Ouédraogo, tout en proférant des bénédictions à l’endroit de tous les participants, nous a rassuré de sa disponibilité. Avant la séparation pour que chacun regagne sa localité de provenance, une pause dîner nous a tous réunis pour la dernière fois, permettant de nouer davantage des liens de fraternité. »

Omar Traoré

Merci à tous pour votre enthousiasme et votre belle envie de développement. L’ouverture des trois nouveaux centres n’est encore totalement financée. De ce fait, les projets d’ouverture de deux unités d’alphabétisation à Bobo Dioulasso sont remis à un avenir plus lointain et indéterminé. Cependant, la volonté du Comité de Pilotage de se consacrer à la recherche de fonds auprès des pouvoirs publics burkinabè pourrait accélérer ces délais.

 

 

 

 

* Venue de France au nom du bureau exécutif de l’association Zoodo et représentant le couple Bruel ; Jean-Marc et Anne Marie.