Arrivées jeudi soir, Patricia et moi commençons notre séjour dans la joie de retrouver ce pays que nous aimons tant.
En ce premier jour de l’année, notre ami Solo et les musiciens de son groupe Iza Béni nous ont fait la surprise

 Installés dans la cour de la Présidente de Tiigs-Taab Zoodo, ils ont mis de l’ambiance dans la maisonnée déjà joyeuse en ce premier jour de l’année 2018.
 

Minata Ouedraogo et moi nous vous souhaitons une année 2018 sous les signes de l’amitié et de la fraternité.

Message de Anne-Marie Bruel :  » A un mois de notre départ, Patricia et moi, nous ne nous décourageons pas : il y a un peu moins de 500 € en caisse et il nous faudrait 6 fois cette somme pour faire face aux dépenses prévues là-bas. L’idée nous est venue de vous inviter à une vente en ligne.

Voilà le fonctionnement proposé : nous vous présentons une partie des bronzes et un échiquier que nous exposons sur le stand de l’association lors des marchés de Noël. S’ils vous attirent nous organiserons leurs envois par poste ou au point-relais de votre choix moyennant une participation aux frais d’envoi. Nous sommes en capacité de proposer d’autres statues à la vente si celles que nous vous présentons ce soir sont vendues. MERCI pour eux !  »

Les statues en bronze « à la cire perdue » du Burkina Faso exercent une réelle fascination sur les amateurs d’art qui viennent visiter le stand d’artisanat.

Cette méthode consiste à confectionner avec de la cire d’abeille la figurine désirée. Quand l’objet est terminé, il est recouvert avec de l’argile qui, une fois séchée, est passée au feu.  Sous l’effet de la chaleur, la cire s’écoule par un orifice percé dans l’argile. La cire est donc « perdue » d’où le nom donné à cette technique. Le moule qui en résulte est ensuite rempli d’un métal en fusion, le bronze, alliage de cuivre et d’étain. Lorsque le métal a refroidi, le moule de terre est brisé. Apparaît alors l’objet initialement fabriqué en cire. Après lui avoir  enlevé à la lime les coulées grossières, l’artiste peut le personnaliser : mat ou poli, brillant ou patiné, de couleur noire  ou brune… Ce qui fait que chaque pièce est unique.

L’association a dans son stock d’artisanat des bronzes de belle qualité :

Matenité bleue

Taille : 27 cm

Prix 95 €


Femme feuille :

Hauteur 31 cm

 Prix 105 € VENDUE

Maternité assise

Taille :  37 cm

Prix 105 €

 

L’éducation
Largeur : 18.50cm. Hauteur : 13cm.

Prix : 165 €

 

                                                   

La famille
      Largeur : 16.50cm Hauteur : 26.50cm.
   Prix : 185 €

Femme au bougeoir

Hauteur : 47 cm

Prix 275 €

 

Échiquier ancien

Cuir de chevreau-bronze  

        Prix 375 €

                                       

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Omar Traoré nous envoie des nouvelles encourageantes de Bobo Dioulasso.  Les membres du Bureau de Zoodo sont satisafaits de la situation du centre de Sarfalao. Le matériel  utilisé appartenait à Zoodo : il est enfin à sa place et c’est une bonne nouvelle pour l’enseignante et les élèves de ce nouveau centre.

« Comme signifié dans nos articles précédents, le centre de sarfalao est officiellement ouvert depuis le 22 février 2017.

A l’ouverture, le centre ne disposait pas d’abri. Les cours étaient alors dispensés à l’ombre des arbres. Donc exposé aux intempéries.

Depuis mi-octobre de l’année en cours, les choses ont commencé a changé positivement grâce à l’accompagnement de Zoodo France, à travers une dotation en équipements composés de tableaux, de bancs et surtout de la fixation d’un hangar servant d’abri pour dispenser les cours.

Ecoutons Rachel Soudré, enseignante et responsable du centre :

Je dispensais les cours avec courage, abnégation malgré les conditions de travail difficiles du centre. Cette force intérieure pour ma motivation et courage étaient fondés sur l’espoir des conditions meilleurs dans un avenir proche.

C’est le fait de penser qu’il y a des personnes de bonne volonté  qui se battent nuit et jour pour notre cause pourquoi pas nous aussi de se battre pour notre propre cause. C’est cette réflexion qui a fondé ma conviction d’espoir. Voilà qu’aujourd’hui, nous sommes comblés. Car nous venons d’acquérir un hangar et des équipements au bonheur de l’ensemble des  apprenantes, grâce au transfert des tôles de l’ancien centre d’alphabétisation du secteur 15 ; Ouézinville.

Aujourd’hui, je rends grâce à Dieu pour la confection du hangar car ça va changer beaucoup de choses, même si d’autres difficultés subsistent toujours. Elles peuvent facilement être surmontées.

Je suis particulièrement ravie de la réfection du hangar dans l’espoir qu’un jour il pourra être érigé en salle de classe. Je saisi également cette opportunité pour exhorter tous les partenaires, donateurs et sympathisants de Zoodo à toujours maintenir leur accompagnement à Zoodo, ce qui nécessairement, va favoriser le sourire des plus démunies.

Mot de la déléguée de classe, Ouattara Fatoumata

«Ku ma fôta ti ne fè tuguni, an ka kalan bâ ya bê fô », ce qui signifie en français : « je n’ai pas de parole à ajouter, notre enseignante à tout dit ». La déléguée a par la suite, béni tous les membres de Zoodo, tout en manifestant sa joie pour l’acquisition de ce hangar tant désiré.

Les apprenantes ne  sont pas toutes représentées sur les photos car la majorité de ces femmes est partie pour les récoltes aux champs.

Omar Traoré

Animateur et responsable de la communication

Association Tiigs-Taab Zoodo »

 

Nous sommes heureux de recevoir ce message qui nous parle du développement du nouveau centre du secteur 17 de Bobo Dioulasso. Les choses ne vont pas toujours aussi rapidement que nous le souhaiterions. Anne-Marie se réjouit de venir vous rendre visite le mois prochain.

Bonne continuation dans vos études, Mesdames ! Merci pour votre implication dans la lutte contre l’analphabétisme, Rachel !

Amitiés de l’ensemble du Bureau de Zoodo-France

« 

 

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La Directrice du complexe scolaire Pouiwindin, Rasmata Badini,   nous envoie des nouvelles de la rentrée des classes des jeunes de Zongo,  banlieue défavorisée de Ouagadougou. « Le 2 octobre a eu lieu la rentrée scolaire à l’école Pouiwindin. »

Que de bons souvenirs quand nous découvrons les photos jointes à l’article…

Nous retrouvons avec bonheur, le sérieux du lever des couleurs…

La rentrée en classe en ordre…

« C’est une journée de retrouvailles pour les anciens élèves et les enseignants après quelques mois de vacances.

Une joie pour les élèves mais des soucis pour les parents qui doivent payer la scolarité et les fournitures des enfants.

Grâce à l’association Zoodo, aux parrains et aux marraines ainsi qu’aux personnes de bonne volonté, beaucoup d’élèves en difficultés ont eu accès à l’école et pourront avoir un métier pour améliorer leurs conditions de vie et de celles de leurs familles afin de mieux s’intégrer dans la société. »

Voilà pour les parrains et les marraines, les enfants de l’école.

Et les collégiens :

« Les élèves, les parents d’élèves et toute l’équipe enseignante par ma voix adressent leurs salutations et sincères remerciements à Jean Marc et Anne Marie Bruel, aux parrains, aux marraines à toute l’association Zoodo et à toutes les personnes de bonne volonté qui oeuvrent pour soutenir les personnes en difficulté. 

Recevez mes salutations amicales.

Rasmata Badini-Kane »

Même soutenus par des Européens de bonne volonté certains des enfants ont eu des parcours compliqués. Pour certaines jeunes filles la poursuite de la scolarité tient à la volonté d’une grande soeur, d’une grand-mère….

N’est ce pas Cécile ?

N’est ce pas Mouimata ?

Nous saluons la volonté inébranlable de Rasmata qui vole au secours de ses élèves chaque fois que des obstacles se présentent, risquant de compromettre l’avenir des élèves.

Merci pour votre professionnalisme et pour votre défense infatigable de la cause des enfants à qui vous garantissez un avenir décent.

Amitiés de l’ensemble du Bureau de Zoodo.

Jean-Marc et Anne-Marie

 

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Sans relâche depuis tant d’années, en dépit des difficultés, Aminata Ouédraogo et Mamounata Tiemdrébéogo viennent au secours des femmes de ce village parmi les plus pauvres de Ouagadougou. Le centre qu’elles gèrent est un lieu d’accès à l’alphabétisation et un espace de solidarité entre les femmes. Les élèves adultes viennent se ressourcer auprès d’elles en toute confiance.
Depuis début 2017, elles sont accueillies par Rasmata Badini dans l’enceinte de son école Pouiwindin.

Un message nous arrive tout juste des enseignantes de Zongo :

« Nous sommes très contentes de vous donner les informations sur les cours des adultes. Les femmes sont très contentes d’apprendre à lire, à écrire et à compter car l’école ouvre les portes et facilite d’autres apprentissages.

Nous et toutes les femmes vous saluent et vous remercient beaucoup.
Ouédraogo Aminata et Tiendrébeogo Mamounata »

Le Bureau de Zoodo accueille avec joie ces photos des mamans qui ont débuté des cours en français et en mooré pendant les vacances de leurs enfants. L’année scolaire 2017/2018 débute demain lundi 2 octobre. Elles viendront s’asseoir sur les bancs de l’école quand leurs petits seront à la maison. Cela sous-entend toute une organisation familiale… Votre combat pour un avenir meilleur pour vous et vos familles nous touche !

Apprendre à l’âge adulte est particulièrement difficile mais ces femmes ont des trésors de courage dans leurs cœurs et le sentiment intime d’une revanche sur leur condition de petite fille pauvre qui ne pouvait pas aller à l’école.

Le mot de la fin revient à Rasmata Badini, la Directrice de l’école qui accueille cette belle initiative :

« Bonsoir Jean-Marc et Anne-Marie, comment allez vous?

Un petit message sur les cours d’apprentissage des enseignements de base. Pour lutter contre l’analphabétisme à Zongo et pour un meilleur suivi des élèves. Les cours ont été organisés pour les mères des enfants de l’école Pouiwindin et les résultats sont satisfaisants. Beaucoup de femmes peuvent lire et compter. Ces cours aideront les femmes à accompagner leurs enfants dans leurs études et à mieux les surveiller dans leurs appentissages .
Je vous remercie infiniment et remercie toutes les personnes de bonne volonté pour leurs soutiens.
Rasmata Badini-Kane »

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