D’après les chiffres de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), dans les pays de l’Afrique de l’ouest, 88% des enfants handicapés ne sont scolarisés nulle part ! Au Burkina Faso, l’un des pays les plus pauvres de la planète, l’école demeure la plupart du temps un rêve lointain pour les enfants aveugles, sourds, muets, handicapés moteur. A titre d’exemple, il n’existe que 250 places pour les enfants mal voyants, alors que, selon des statistiques difficiles à évaluer, il y aurait près de 200 000 enfants handicapés visuels au Burkina Faso.
Appolinaire Ilboudo est pensionnaire depuis novembre 2010 dans l’école en braille du quartier de Gounghin gérée par l’Association Burkinabè pour la Promotion des Aveugles et Malvoyants (ABPAM). Nous comprenons qu’Appolinaire est, d’une certaine façon, privilégié. Il bénéficie du parrainage de deux adhérentes Mireille et Isabelle qui a favorisé son intégration dans cette école.
Il passe régulièrement des week-end et des vacances chez lui à Zongo.
Certes, Appolinaire a sa place à Zongo, mais l’institut lui propose un séjour dans une colonie de vacances spécialisée, d’une durée de 3 semaines, en juillet août. Il est évident que le programme d’éveil de la colonie qui propose des ateliers de musique, de sculpture, de modelage et des activités sportives conçues pour les jeunes non-voyants, va aider Appolinaire à s’épanouir pendant ses vacances.
Mireille et Isabelle ont besoin de votre aide ponctuelle car l’inscription à la colonie d’un montant de 120 €, s’ajoute au parrainage mensuel. Elles doivent aussi faire face à des frais médicaux car ces derniers temps Appolinaire a eu quelques soucis de santé. Nous vous remercions par avance de votre soutien !
En Afrique de l’Ouest des millions d’enfants et d’adultes, privés de l’accès à l’éducation de base demeurent toujours, comme bannis de la logique occidentale d’égalité des chances. Depuis plusieurs années, l’association ZOODO a érigé en priorité l’alphabétisation et l’éducation des femmes et des filles. Aussi accueillons-nous avec une certaine émotion, les photos de la toute récente « École de la deuxième chance » et des jeunes élèves de Rasmata Tapsoba pendant leurs cours de mooré et de calcul.
En scolarisant ces filles nous participons au développement du village de Zongo et donnons à ces jeunes une chance de s’extraire des ghettos que constituent les quartiers non-lotis de Ouagadougou. Ces adolescentes joueront demain un rôle décisif dans le développement économique, social et culturel de leur communauté.
Enseignants en pays gourmantché, à l’est du Burkina Faso, Ousmane Sanga et Fatimata Manli qui conduisent leurs élèves à la réussite à leurs examens officiels, assument consciencieusement l’ensemble des responsabilités liées à leurs fonctions d’animateurs en alphabétisation. En mai, avant les débuts de la saison des pluies, ils ont mobilisé les élèves pour améliorer l’étanchéité du bâtiment qui servira d’abri pour le matériel du centre jusqu’à la fin de l’année.
Après un repas partagé pour se remettre un peu de leurs efforts, les élèves se sont remises à leurs études.
Pendant que Fatimata reste au centre du village de Gomooré, Ousmane parcourt en vélo les vingt kilomètres de mauvais chemins de brousse qui le conduisent au village de Tambougou. Dans ce nouveau centre l’attendent les 108 élèves venus de plusieurs villages qui sont en cours d’initiation à la lecture et à l’écriture en gulmacema avant de commencer la préparation à l’examen officiel au mois de septembre. Les habitants ont préparé les briques de banco qui permettront de construire un bâtiment qui servira à ranger le matériel, après la saison des pluies.
Voilà donc le fameux vélo chargé des fournitures scolaires, arrivées au Burkina par container, offertes par des adhérents de Fréjus. Ce matériel a fait des heureux à Tambougou qui est le village le plus pauvre que nous ayons visité à ce jour. Hors saisons des pluies, les habitants n’ont même pas d’oignons et de tomates, pour donner du goût à leur plat quotidien de « tô » de semoule de mil et de maïs….
Tags: Alphabétisation en gulmacema Burkina Faso, Alphabétisation en pays gourmantché
Le retour de Jacky, rentré il y a dix jours de Ouagadougou, nous vaut les photos de certains des enfants parrainés par des adhérents de l’association. Les voilà photographiés à l’école Pouiwindin du village de Zongo. Quatre écoliers parrainés étaient absents le jour de son passage dans l’école, Antoine, le Coordonnateur, nous promet leurs photos pour bientôt .
Grâce Zongo, classe de CP1
Adeline Nana, classe de CP2
Boureïma Ouédraogo, Marie Sankara, Saoudata Gnoda, classe de CP2
Balguissa Bankougou, classe de CP2
Matthieu Ilboudo, classe de CP2
Charly, Christine, Gilles et Marie-Magdeleine seront contents d’avoir de leurs nouvelles.
En permettant la scolarité de ces enfants, ces adhérents soutiennent le travail de Rasmata BADINI qui se consacre depuis des années au maintien de cette école et défend l’avenir des enfants du village de Zongo. Au Burkina Faso “le taux d’alphabétisation des plus pauvres est quatre fois plus faible que celui des plus riches” (source http://www.lefaso.net/)
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Nous avons reçu récemment un rapport et des photos d’Antoine Onadja, Coordonnateur des Centres co-gérés par l’association au Burkina Faso. « L’école de la deuxième chance » du Centre Bangr Zaandé propose des cours d’alphabétisation, des cours d’hygiène et de prévention, des cours de danse et prochainement de tissage à une vingtaine de jeunes-filles de Zongo dont les familles n’ont pas les moyens de payer la scolarité dans une des deux écoles du village.
« Nous avons pu démarrer de la meilleure façon avec l’accord de tous les parents par les activités d’une journée de sensibilisation organisée avec la responsable de la Commission Espoir, Socialité et de Sensibilité tenu le 16/ 04/ 11 au CBZ avec Fatimata TAPSOBA et son équipe Balguissa et Nafissatou. »
Ces cours de sensibilisation adaptés aux jeunes sont ouverts à l’ensemble des enfants du quartier qui s’y rendent nombreux.
Les jeunes filles ont reçu quelques fournitures et menus cadeaux venus de France.
Donner aux jeunes-filles de Zongo, l’opportunité d’être alphabétisées dans un contexte familial d’une extrême précarité, correspond à une priorité de l’association. L’éducation est un facteur essentiel pour la réduction de la pauvreté et des inégalités dans ce village de la banlieue non-lotie de Ouagadougou.
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