Décidément l’année 2014 a été compliquée pour le centre d’alphabétisation de Bobo Dioulasso que nous soutenons depuis 2009. Les femmes alphabétisées avaient trouvé l’asile chez notre ami Casimir Ouédraogo, fin avril 2014, dans les locaux occupés par l’APEJE. Début décembre, Casimir a dû quitter précipitamment, les locaux que son association occupait depuis de nombreuses années car le propriétaire de « la cour » les a récupérés sans état d’âme.
Un ami fidèle toujours prêt à nous aider depuis 2010, Adama Tinto, a accepté d’héberger les activités du centre Yélensira. Le hangar construit, fin 2013, dans le centre Loni Suma en est à son second déménagement… Pour mémoire, Adama est responsable du suivi médico-social du parrainage de la jeune Sarah que nous avons sauvée au mois de novembre 2013, grâce à un fantastique mouvement de solidarité parmi les adhérents de ZÓODO. Depuis cette date, nous lui virons également les indemnités et les charges du centre Yelensira.
Casimir s’est réinstallé loin de Ouezzinville et le Bureau de l’association remercie Adama d’avoir récupéré la gestion financière des activités en aide à Elisabeth qui est attachée au travail en tandem avec un Conseiller Technique. Vous apprécierez la clarté de sa gestion qui nous tranquillise après les soucis avec certains de nos partenaires et les mesures adoptées par le Bureau pour obtenir une réelle transparence financière.
« Bonjour monsieur et madame Bruel
Les femmes ont commencé leur activité de savonnerie, il y a de cela 3 semaines, j’ai pu injecter 274800f (418 €) pour payer la matière de base (beurre de karité et huile de coco). Les femmes ont fabriqué 1400 boules de savons que vous voyez sur les photos exposés sur la table et à l’intérieur des cartons, elles commenceront la commercialisation le samedi. Nous avons ciblé les femmes de Ouezzinville vivant dans le dénuement total.
Pour qu’il n’y ait plus de dérapage dans la gestion, les femmes devront signer une décharge qui les engage à rembourser dans un délai de 12 jours pour ne pas avoir à répondre devant l’huissier.
Les femmes fautives de mauvaise gestion ont été purement et simplement remerciées.
Les produits sont de qualité et si l’écoulement se passe vite, elles pourront se faire 27000 f par mois chacune (41 € sachant que le salaire moyen est de 15 €).
Pour l’alphabétisation, nous avons lancé un avis de recrutement de nouvelles élèves, sous proposition d’Elisabeth. Elle doit passer ce soir récupérer l’argent pour les manuels d’alphabétisation. Nous croyons que d’ici la semaine prochaine ce volet démarrera également.
Très bonne journée à vous, amitiés.
Tinto »
Merci Adama pour votre gestion sans fioriture, « à l’africaine », qui nous permet d’envisager avec sérénité l’avenir du centre et des femmes de Ouezzinville qui font appel à l’association pour améliorer leur existence.
Tags: activités génératrices de revenus Burkina Faso, alphabétisation des femmes Burkina Faso
Ces savons sont très beaux……… En avez-vous ramené en France , lors de votre dernier voyage ?
@bientôt et que vive Zoodo Amitièes Suzanne .