Tout ce qui nous semble, ici, tomber sous le sens, prend au Burkina une ampleur quotidienne que nous ne soupçonnons pas… Les femmes là-bas évoluent dans un contexte de pénurie généralisée, elles croulent sous des tâches aussi variées qu’insoupçonnées. Les photos de Jacky, rentré depuis peu du Faso après 6 mois passés là-bas en témoignent de façon éloquente.

L’eau au robinet existe peu, dans la capitale Ouagadougou et elle est absente ailleurs. D’une région à l’autre, le spectacle des femmes qui ne ménagent pas leur énergie stupéfie les Européens habitués à leur confort.

L’entretien du linge sous-entend souvent de longues marches vers les points d’eau.

Le bois aussi est rare, et pourtant il en faut pour la cuisine.

A Ouagadougou, il arrive de contrées situées à plus de 100 kilomètres, que ce soit sur des véhicules à traction animale ou dans des camions de fortune.

Les femmes passent plusieurs heures par jour à piler le mil…

Le mil pilé rentre dans la composition de l’unique plat de  tô quotidien.

Perpétuer la vie dans de telles conditions force notre admiration… Merci pour vos courageux exemples !

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