« Dans l’ensemble tout va pour le mieux et nous transmettons nos vœux aux membres et sympathisants de ZOODO.

Mission et écho du Centre Nbam Ciagu (ou Hangar du savoir) à Fada N’ Gourma dont le siège se trouve à Gomoré. Le 22 décembre 2011 à bord du car de la compagnie de transport STAF, j’arrive à Fada dans la capitale de Gourma aux environs de 10 heures 45 mn. Destination la Mairie pour une visite de partenariat. Ma première activité fut une visite de courtoisie dans le bureau du Maire qui était malheureusement absent en raison d’une mission à Ouagadougou pour signer une convention d’installation d’une Radio Régionale de RTB FADA.

Au sortir du bureau, j’ai été reçu par le Secrétaire Général et du Premier Adjoint du Maire, tous deux, de part ce mail, vous transmettent leur amitié et promettent de travailler à nos côtés pour les lendemains meilleurs des communautés de base.

L’activité suivante fut une visite d’échanges sur le terrain où nous sommes en chantier depuis plusieurs mois pour la construction du siège social du Centre Nbam Ciagu de Fada (maison de quartier pour certains et maison commune).

Le bâtiment qui va abriter rapidement  le Responsable de l’alphabétisation et la Responsable des femmes du centre est fin prêt, nous nous attelons au tôlage de la toiture, nous avons acheté 24 tôles numéro 7.

Pour ce bâtiment nous allons utiliser 16 tôles pour la toiture et le reste servira à la toiture d’un deuxième bâtiment de 16 tôles. Cette seconde construction commencera une fois les matériaux rassemblés, nous poursuivons l’épargne chez le négociant en matériaux de construction. Ce bâtiment va beaucoup servir pour les activités génératrices de revenus au profit des femmes de Gomooré et de Fada en général.

Nous pensons nous installer rapidement dans ce » Hangar du Savoir » qui va servir de salle d’alphabétisation, de lieu pour la concertation et la planification et aussi de local pour les conférences. Nous allons l’appeler Salle Michel Dabilgou en mémoire de notre ami, de notre camarade, compagnon de lutte qui est tombé sur le champ de bataille les armes à la main. Qu’il puisse se reposer en paix.

La visite s’est poursuivie par une réunion de travail du bureau de la représentation.

L’ordre du jour portait sur plusieurs sujets débats, explications, apports d’éclaircissements et demandes de plus amples informations.L’équipe est composée du premier responsable et animateur du centre CNC à Fada N’Gourma, Ousmane SANGA,

Mme veuve Dabilgou Hélène est responsable des femmes de Gomoré et animatrice suppléante du centre.

Fatimata Manli est enseignante en gulmacema et responsable des femmes de Tambougou.

Sarah, fille du feu DABILGOU Michel, suit depuis l’année passée, des cours de formation de couturière de mode mixte. Elle a obtenu son attestation. Nous assistons à une présentation de sa création. Sarah DABILGOU remplie de créativité et d’une grande volonté d’être couturière pour pouvoir aider ses frères et sœurs ( sa famille et amis). Sarah est inscrite pour la classe 3 ème , et va en fin d’année passer son examen de brevet d’étude du seconde cycle. Si, elle est admise nous pensons l’orienter dans une grande école de couture.

Mme MANLI Fatimata, veuve depuis quelque temps, est maman de trois filles dont une est prise en charge par les services d’action sociale de Fada . Pour ne pas être une victime de lévirat qui autorise un membre de la famille de prendre la femme d’un grand frère décédé. Aujourd’hui elle s’est portée volontaire pour être animatrice en alphabétisation à TAMBOUGOU. Nous avons demandé au chef qui nous a doté d’un local pour tout son séjour à Tambougou 3 mois jusqu’à l’évaluation (initiation en alphabétisation en gulmacema et l’année prochaine pour la formation complémentaire de base en FBC.

Les 100 euros servent beaucoup, du moment sachant que la coordination multiplie chaque euro reçu par mille en fait c’est un grand sacrifice pour tous.

Nous avons pu organiser tous les examens de l’année andragogique dans tous nos centres d’alphabétisation pour adultes malgré la précarité.

L’insécurité alimentaire commence à être inquiétante au vu de la grimpée des prix des denrées alimentaires. La pluviométrie n’a pas été du tout bonne cette année les champs n’ont pas reçu assez d’eau pour activer les semis. Les communautés ont fait preuve de la même adresse en construisant des coordons de securité en pierres pour conserver l’eau mais hélas en vain !

Nous souhaitons pour cette année nouvelle plein de bonnes choses à tous et surtout la longévité, que tout ce que nous programmons dans la nouvelle année soit effectif.

Merci beaucoup pour tout

la Coordination

ONADJA Antoine Maldia »

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