Toutes les productions céréalières ont un rendement vraiment satisfaisant : quel soulagement pour les familles ! Le sorgho, le mil qui constituent la base de l’alimentation vont arriver aux consommateurs à des prix abordables. On trouve aussi des cultures d’arachides et de maïs qui viennent compléter l’alimentation des Burkinabès… Rappelons que le riz qui est cultivé près des retenues d’eau est la nourriture des jours de fête.

Certaines mauvaises années les cultures n’assurent même pas la survie alimentaire des cultivateurs. Ils arrivent tout de même à se procurer en mai/juin des céréales à semences chez des courtiers qui leur fournissent ces semences nécessaires à crédit. Les cultivateurs s’engagent à les rembourser à 500 % au mois de novembre au moment des récoltes…

Ces mêmes spéculateurs qui créent leurs revenus en manipulant les cours des céréales dans leurs propres intérêts, font en sorte que les plus miséreux des Burkinabés, ceux des secteurs non-lotis de la capitale, par exemple, ne trouvent les céréales qu’au double ou au triple de leurs cours habituels.

Cette année, les familles qui arrivent à cultiver un lopin de terre, vont pouvoir constituer des stocks suffisants pour nourrir leurs familles et garder les réserves qui leur permettront d’assurer les semailles de mai/juin 2011

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