Au Burkina Faso, l’usage d’outils rudimentaires pour la transformation des aliments est général.

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En Europe nous ignorons l’impact de ces techniques qui accentuent la répétitivité et la pénibilité des milliers de gestes qui composent les tâches quotidiennes des femmes ».  Quand les greniers sont pleins les femmes doivent piler les céréales entre 5 à 6 heures dans une journée.

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« Ces travaux domestiques sont souvent prolongés par de longues heures de marche consacrées à la collecte de l’eau ou au ramassage du bois. »

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« Autant d’obligations qui, assumées successivement ou simultanément pour économiser du temps, n’ont pas moins d’incidence sur la longueur de la journée d’activité de la femme estimée entre 14 et 16 heures. Ces tâches ne sont pas intégrées dans le registre du travail. En effet, l’idéologie dominante ne conçoit comme travail que les activités rémunérées. »
(source : réseau africain Genre et Action http://www.genreenaction.net/spip.php?article4006).
Pourtant les femmes burkinabés jouent un rôle économique déterminant : ce sont elles qui accomplissent avec abnégation  les travaux ménagers et agricoles.

En période de soudure alimentaire ou de famine, les maigres foyers domestiques  ne chauffent  plus guère que de l’eau dans laquelle surnagent des feuilles de baobab ou d’oseille.

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Quand les mortiers se taisent, les enfants se couchent la faim au ventre et c’est bien pire pour ces mères de famille que le travail le plus harassant des jours après les récoltes où les greniers sont plein de mil, de maïs et de sorgho…

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