Hier samedi 31 octobre, le Bureau de l’association s’est réuni à Asplos.

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Karel Faille, Trésorier, Natacha Rigal, Secrétaire adjointe,  et Aude Fontenay, Chargée de mission, étaient absents retenus par les impératifs de la vie européenne : nous sommes tous surbookés !

Nous nous efforçons cependant de nous retrouver régulièrement pour faire le point, prendre des décisions et définir ensemble les actions à impulser sur le terrain.

Nous avons échangé sur quatre grands thèmes :

1. Le parrainage de quinze enfants et de quatre adultes et leurs familles

Nous avons discuté des diverses situations individuelles. Les élèves de Dapelgo sont placés sous la responsabilté du nouveau Directeur de l’école Sylvain Kabré. Notre aide va toujours à la scolarisation en primaire d’enfants orphelins. Seul le jeune surdoué, Harouna Sandwidi, bénéficie du souitien d’un parrain pour poursuivre ses études dans l’enseignement secondaire.

Antoine Onadja, le Coordonnateur des centres, veille sur la situation  des autres enfants et adultes parrainés. Il nous donne régulièrement des informations sur l’évolution de leurs situations personnelles. Le suivi et l’organisation de la vie de quatre enfants malades ou handicapés mobilisent beaucoup de temps et d’énergie (visites et soutien aux familles, relation avec les instituts de rééducation, suivi scolaire et médical …). Les parrains et marraines reçoivent régulièrement les reçus des versements, des nouvelles et des photos par mail.

2. Situation des divers centres d’alphabétisation

Nous avons échangé sur les exigences du rôle et des missions du Coordonnateur. Évalué la qualité  de son travail (points forts et points sensibles à réexaminer avec lui en janvier). Nous nous félicitons de son enthousiasme à développer les actions de l’association sur le terrain. Nous avons noté le lien intéressant qui existe entre ses études passées en sociologie,  portant sur les recherches et techniques existant sur l’analphabétisme des adultes de son pays et les actions qu’il sait impulser concrétement.

– Centres de Ouagadougou : les nouvelles du centre de Zongo devenu maison des femmes du village sont satisfaisantes. Nous avons évoqué la situation actuelle liée au départ en stage d’Elisa Ouédraogo, enseignante en français, qui vient de débuter une formation de professeur des écoles. Les cours sont assurés de façon transitoire par Augustin Kabré, salarié des premiers instants du centre Bangr Zaandé, dont nous saluons l’enthousiasme et le dévouement. La poursuite des cours d’alphabétisation en mooré et en français pour les  artisans handicapés de l’atelier Wend La Mita doivent être réorganisés du fait de ce départ.

– Centre Lonni Souma de Bobo Dioulasso. Suite à une inspection officielle, une enseignante en dioula a été embauchée début octobre. La situation de quatre salariés de ce centre manque de clarté. Elle mérite d’être réexaminée, ce que nous ferons quand nous serons sur place début janvier.

– Alphabétisation en pays gourmantché. L’alphabétisation a repris il y a quinze jours après bien des déboires. Après le décés subit en septembre d’un des enseignants Michel Dabilgou. Sa veuve Héléne a repris le flambeau.

Cependant, Ousman Sanga qui consacre sa vie à l’alphabétisation des adultes de sa province a été victime de malveillances. L’évolution de sa situation de bénévole depuis des années à salarié d’une association française a alimenté la jalousie de ses compatriotes. Suite à des accusations calomnieuses, il a été incarcéré pendant 15 jours puis totalement innocenté. Un courrier officiel du Bureau de l’association destiné au Parquet de Fada N’ Gourma et les efforts d’Antoine Onadja ont été décisifs.

3. Relations publiques au BF

Nous avons accueilli récemment et avec soulagement, la nouvelle de la réintégration de Paul Silga à un poste de Directeur d’école. Lui aussi a été victime en 2008 de déplorables jalousies liées aux éloges qui lui avaient été prodigués dans l’article de notre désormais ami Guy Sitbon, paru dans la revu Marianne de février 2008. Paul après avoir été injustement congédié de l’école de Dapelgo et rétrogradé à un poste d’instituteur de CP sort d’un véritable cauchemar.

Ces »deux accidents de parcours » survenus à des salariés ou à des partenaires de l’association, méritent  des prises de position officielles et médiatisées. Un article explicitant cette situation va paraître ces jours ci dans la presse nationale.

Des rencontres avec des personnalités, la médiatisation officielle du travail de l’association sont en cours d’organisation. Notre prochain séjour de janvier sera donc décisif pour la pérénisation et la confortation du travail de nos équipes sur le terrain.

Suite à des constats récurants, les membres du Bureau soulignent le caractère impératif de nos séjours réguliers sur place. Déjà trois séjours à différentes périodes de l’année 2010 sont envisagés par Jean-Marc et Anne-Marie puis Jacky et ensuite Jocelyn. Notons que ces séjours représentent des efforts financiers personnels des membres du Bureau.

4. Aspects financiers

Nous avons examiné les comptes de l’association avec le nouveau Trésorier adjoint de l’association, Jacques Chiapello. Nous avons fait un point sur les dons et les virements au BF depuis l’assemblée Générale. En septembre, trois virements ont été effectué pour un montant total de 1400 € pour 750 € de charges fixes (salaires, location du pavillon de Bobo Dioulasso). En octobre 1600 € ont été envoyés. Nous avons commenté les résultats des aides spéciales liées aux inondations du 1er septembre et à la crétion de la cantine pour l’école de Zongo en collaboration avec l’association Pouiwindin. L’aide à la cantine a connu un résultat mitigé d’où notre volonté de compléter les achats de céréales pour l’école par l’achat de 300 à 500 kg de riz au mois de janvier.

Nous avons discuté du rôle de Jacques et listé ses démarches lors de notre séjour au Burkina Faso (réception du courrier, suivi des comptes et des virements).

Nous avons détaillé le travail de recherche de subventions qui occupe Aude Fontenay depuis l’Assemblée Générale. Nous avons retenu deux champs d’intervention susceptibles d’obtenir la collaboration d’organismes officiels ou d’ONG. Il s’agirait de fonds en faveur de l’alphabétisation des femmes et de la recherche d’un financement de 700 € pour la création d’ateliers de filature et de tissage de fibres obtenues au moyen du recyclage des sachets plastiques qui traînent en quantité alarmante dans le village de Zongo.

Nous avons conclu la réunion sur la nécessité de poursuivre et améliorer la coopération avec des organismes africains de développement et d’alphabétisation.

Ces échanges intervenus dans un esprit convivial se sont terminés par un repas pris en commun.

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