Omar Traoré, Chargé de la  communication à Bobo Dioulasso, nous tient informés régulièrement  de l’état de santé de Sara Djiry :

« Arrivée à Bobo depuis 2013 dans des conditions difficiles, ma situation de vie s’est nettement améliorée au fur à mesure que les années passent.

Analphabète à mon arrivée,

je suis capable aujourd’hui de lire et écrire grâce aux cours d’alphabétisation que je reçois des enseignantes très dynamiques engagées par Zoodo ; j’ai nommé Rachel SOUDRE en 2016 pour la première année au secteur 15 Ouezzinville

et maintenant avec Elisabeth Sawadogo pour la deuxième année au secteur 25. Aujourd’hui mes cours de deuxième année se poursuivent normalement dans le centre du secteur 25 avec ma nouvelle enseignante ; Elisabeth Sawadogo qui n’est plus à présenter. Je me sens aussi bien à l’aise avec elle.

 

J’ai vécu trois années à côté du centre de Ouezzinville avec ma sœur Delphine où on prenait ensemble les cours de la première année. Ce furent des moments vraiment inoubliables dans ma vie.

Aujourd’hui, j’ai une nouvelle tutrice ; madame Traoré née Sara Sanou mon homonyme avec qui je vis en harmonie.

Maman Sara est plus qu’une mère pour moi. Fonctionnaire à la retraite, Maman Sara a servi dans un centre comme éducatrice des jeunes filles à Ouagadougou, la capitale du Burkina. Depuis sa retraite, elle s’est installée dans une maison à elle qui a été aménagée au début de  cette année.

 Moi Sara, je bénéficie  aujourd’hui, de ses qualités, de son hospitalité et de ses bons soins car lors de mes séjours en famille à Kongodjan mes ennuis de santé ont repris. Je suis suivie à l’hôpital pour mon moignon et dois commander une nouvelle prothèse car l’autre est devenue trop petite pour ma jambe.

J’habite le quartier Bindougousso avec elle. Et pour aller au cours j’emprunte un taxi.

Cette année, il y a eu un grand changement dans le programme des cours. Cette décision est parvenue un mois après la rentrée des cours 2017, juste après l’assemblée générale de Zoodo tenue le 29 avril en France  que nous a  signifié notre enseignante. Les cours sont dispensés cinq jours par semaine (matin et soir) , contrairement à l’ancien programme où les cours se tenaient deux fois par semaine.

Avec cette nouvelle formule, nous avançons vite dans les cours mais c’est plus fatiguant. Quand je quitte Bindougouso  le matin, je ne rentre que le soir vu la distance qui sépare le domicile au centre. Mon aller-retour s’effectue en taxi dont les frais sont assurés par Zoodo.

Pour terminer, je tiens à remercier toutes  les personnes mobilisées autour de ma modeste personne ; je pense à tonton Désiré, tante Minata, Sara ma tutrice, mes deux enseignantes et mon grand frère Omar Traoré avec qui je m’entends beaucoup et avec qui je me confie bien souvent.

Du côté de la France, je n’oublie pas papy Jean-Marc et mamie Anne-Marie pour tout ce qu’ils font pour moi, sans oublier les généreux donateurs et l’ensemble des membres de Zoodo  France. »

La pension et les frais médicaux de Sara pèsent lourd sur les finances de Zoodo. La première prothèse demande à être renouvelée pour un coût de 280 €. Les bonnes volontés de notre appel à l’aide lors de l’amputation de novembre 2013 n’ont pas poursuivi leurs dons bénéfiques et nous remettons l’achat de la prothèse à plus tard… MERCI POUR VOTRE SECOURS RENOUVELÉ !

Jean-Marc Bruel

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