Nos amies Mireille et Suzanne ont séjourné du 14 au 29 février au Burkina Faso. Elles viennent de rentrer avec des photos qui nous touchent.

Régulièrement nos collaboratrices du Centre Bangr Zaandé préparent des bouillies qui viennent compléter les rations insuffisantes que les enfants reçoivent en cette période de pénurie généralisée.

Une foule d’enfants se pressent devant le portail du centre.

Mireille et Suzanne ont participé à une de ces opérations.

Un « grenier du coeur » vient également soutenir les familles les plus démunies :

Le village de Zongo est, en temps ordinaire déjà, un des plus pauvres de la grande périphérie de Ouagadougou. Cette modeste réponse humanitaire, mise en place face à la détresse de la population, limite l’impact de la famine et aide les habitants de Zongo à attendre des lendemains meilleurs.

La Coordination de ZÓODO Burkina, nous prie de remercier les généreux donateurs français qui ont permis l’existence de ce dispositif.

Webmaster le 14/02/2012

Nous avons défini comme une priorité, l’amélioration de la communication avec les centres d’alphabétisation situés loin de la capitale. Un mail d’Elisabeth Sawadogo, enseignante en Dioula, reçu ce soir nous fait très plaisir:

« Bonjour Mr Jean Marc et Anne Marie,

Nous sommes très heureux de pouvoir vous écrire à travers l’internet et de pouvoir vous communiquer mes mails et ceux de Mr Brahima Woba .

Ici la formation se passe très bien Mr Casimir est gentil avec nous. Nous vous remercions beaucoup. Je salue et remercie mon parrain Mr Jean Jacques Griffon. Grâce à vous nous pourrons aussi communiquer sur le Net et vous permettre de suivre nos activités et rapports avec vous.

NB ci-jointes les photos de notre formation sur le net au centre AJA APEJE. »

Notre partenaire du quartier de Ouezzinville Casimir Ouédraogo, jeune animateur à l’AJA APAJE a dispensé une formation de 40 h aux salariés du centre.
Initiation à Windows, Word, Excel et Internet

– Scannage document
– Impression document
– Connaissance des composantes et
fonctionnement de l’ordinateur
– Bureautique saisie traitement de texte
– Comptabilité conception d’une feuille
de calcul, comptabilité.
– Navigation sur Internet, création et
gestion des mails et correspondance.
– Scanné des documents avec un scanner
– Apprendre a imprimé un document

Elisabeth et Ibrahim peuvent poursuivre leur formation et nous écrire dans l’enceinte de la maison des jeunes qui pratique des tarifs sympathiques pour que les jeunes du quartier puissent s’y rendre sans souci.

Reçu le 15 février :

« Salutations de Bobo à vous tous ;
Nous sommes contents que les photos et notre message vous soient parvenus et nous avons pu les apercevoir dans le blog et ça fait plaisir de voir ça. Que c’est instructif l’outil informatique;communication fiable et rapide ! Merci à tous ceux qui se battent dans l’ombre pour nous.

Anice an ka fooli b’a bee y’e alla q’a démé Mr Woba et Mme Sawadogo »

Webmaster le 17/01/2012

L’éducation est un droit humain fondamental essentiel pour les peuples en quête de progrès économique et social.

ÉLèves du centre Loni Suma de Bobo Dioulasso

Le Burkina Faso est l’un des pays les moins alphabétisés au monde avec plus de 75 % d’analphabètes parmi les adultes avec 78,2 % des hommes et 84,8 % des femmes et un taux de scolarisation de 44.6% (données UNICEF). Ainsi, le pays souffre fortement du manque d’enseignants au niveau du primaire. Dans tout le pays, l’interruption des cours et les classes de plus de 120 élèves sont monnaie courante.

  • « Le français reste la langue officielle, mais il n’est réellement compris que par environ 20 % de la population. Malgré le poids démographique imposant des langues nationales au Burkina, le statut de langue officielle et celui de langue internationale font en sorte que la français pèsent progressivement dans la vie sociale et économique du pays. Cela dit, la langue véhiculaire à Ouagadougou reste le  mooré (langue des Mossi). La mosaïque des langues dans le pays justifie le recours à une langue de communication interethnique.

 

  • Les langues nationales

Parmi la cinquantaine de langues parlées, trois langues ont le statut de langues nationales: le mooré , le dioula et le foulfoudé (ou fulbé appelé aussi poular ou peul, selon les régions). Le mooré, langue des Mossis est la langue la plus répandue. Parlée par 53 % de la population du Burkina, c’est surtout la langue des Mossis et des Gourounsis. Le mooré est aussi parlé dans les pays voisins tels que le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Mali; on peut estimer le nombre de locuteurs du mooré à cinq millions. Le dioula (8,8 %), dérivé du bambara, est la langue du commerce. C’est la langue véhiculaire de l’Afrique de l’Ouest, connue et utilisée historiquement du Sénégal au Nigeria par tous les commerçants; on estime que de trois à quatre millions de personnes peuvent s’exprimer dans cette langue (langue maternelle et langue seconde). Le foulfoudé (6,6 %), appelé aussi poular ou peul, est la langue des Peuls; le nombre de ses locuteurs de tous les pays se situe autour de trois millions.

Suivent des langues comme le bissa (3 %), le lobi (2,7 %), le lyélé (2,1 %) et le marka (1,9 %). Parmi ces dernières langues, le peul est parlé par au moins quatre millions de locuteurs dans le reste de l’Afrique. Selon les services de statistique de l’Institut national d’alphabétisation (INA), les langues dans lesquelles les Burkinabés sont alphabétisés sont les suivantes: le sissala, le kasena, le gulmacema (langue du pays gourmantché), le dioula, le dagara, le lobi, le san, le sonraï, le tamachek, le bwamu, le cara, le zarma, le haoussa, le cerma, le samo, le bobo, le bissa, le nankana, le liyélé, le sikité et le winen. »

Source < « http: //www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/burkina.html »>

Notre association ZÓODO se consacre essentiellement à l’alphabétisation des adultes (95 % de femmes). Les programmes sont enseignés en trois langues :

  • À Ouagadougou : le mooré,

  • À Bobo Dioulasso : le dioula,

  • À Fada N’Gourma : le gulmacema.

Après deux ans d’enseignement dans leurs langues maternelles, les élèves reçoivent une initiation au français. Ces cours existent déjà depuis trois ans à Zongo, les enseignants des centres de Bobo Dioulasso et Fada N’Gourma sont en cours de formation.

Les adhérents de l’association qui se rendent au Faso donnent ponctuellement des cours de conversation en français aux élèves qui apprennent volontiers la langue usuelle utilisée à Ouagadougou, dans les administrations et par leurs enfants à l’école.

Tags: , ,

Nous avons reçu récemment un rapport et des photos d’Antoine Onadja, Coordinateur des Centres gérés par l’association au Burkina Faso. « L’École de la Deuxième Chance» du village de Zongo offre un avenir à une vingtaine de jeunes-filles de Zongo dont les familles n’ont pas les moyens de payer la scolarité dans une des deux écoles du village.

Les habitués du blog savent que des adhérents de Zóodo parrainent la scolarité d’enfants orphelins ou de familles mono-parentales, dans les deux écoles du village de Zongo mais la situation des jeunes filles accueillies dans « l’Ecole de la Deuxième Chance » est particulière. Elles étaient destinées par leurs parents à la garde de leurs petits frères et soeurs et cela complexifiait leur situation.




Devant  Augustine Nikiéma,  employée polyvalente chargée de l’accueil, Mahimounata Tiemdrébéogo, enseignante,

au second plan : Mamounata Nikiéma, animatrice  chargée de l’accueil des enfants.

Dans le « Centre Bangr Zaandé » (« Hangar du Savoir ») de Zongo, Mamounata et Augustine, animatrices du centre, déchargent les  jeunes filles de la surveillance des tout petits. Ainsi retrouvent-elles le droit d’accès à des cours d’alphabétisation, des cours d’hygiène et de prévention, des cours de danse, des cours de couture et de tissage.

Fatimata Tapsoba, l’enseignante et animatrice du groupe, a eu le plaisir de distribuer des fournitures scolaires et quelques vêtements venus de France. Menus cadeaux qui revêtent une importance insoupçonnée pour ces jeunes filles qui n’en reçoivent ni pour leurs anniversaires, ni pour Noël….

Notre priorité pour cette nouvelle année est de trouver les financements qui aideraient Antoine Onadja à construire un nouveau local pour leurs cours. Actuellement, elles doivent partager le hangar utilisé pour l’alphabétisation des femmes et  certaines de leurs activités génératrices de revenus. Le nouveau local permettrait d’augmenter les effectifs de l’école en créant une section pour des filles de moins de 10 ans déjà soutiens de familles. Les vingt jeunes garçons de l’équipe de foot attendent eux aussi des cours d’alphabétisation.

Une chose est certaine : les besoins à Zongo sont immenses et nous n’arriverons pas à apporter un quelconque développement social au village sans votre concours !

Tags: ,

« Dans l’ensemble tout va pour le mieux et nous transmettons nos vœux aux membres et sympathisants de ZOODO.

Mission et écho du Centre Nbam Ciagu (ou Hangar du savoir) à Fada N’ Gourma dont le siège se trouve à Gomoré. Le 22 décembre 2011 à bord du car de la compagnie de transport STAF, j’arrive à Fada dans la capitale de Gourma aux environs de 10 heures 45 mn. Destination la Mairie pour une visite de partenariat. Ma première activité fut une visite de courtoisie dans le bureau du Maire qui était malheureusement absent en raison d’une mission à Ouagadougou pour signer une convention d’installation d’une Radio Régionale de RTB FADA.

Au sortir du bureau, j’ai été reçu par le Secrétaire Général et du Premier Adjoint du Maire, tous deux, de part ce mail, vous transmettent leur amitié et promettent de travailler à nos côtés pour les lendemains meilleurs des communautés de base.

L’activité suivante fut une visite d’échanges sur le terrain où nous sommes en chantier depuis plusieurs mois pour la construction du siège social du Centre Nbam Ciagu de Fada (maison de quartier pour certains et maison commune).

Le bâtiment qui va abriter rapidement  le Responsable de l’alphabétisation et la Responsable des femmes du centre est fin prêt, nous nous attelons au tôlage de la toiture, nous avons acheté 24 tôles numéro 7.

Pour ce bâtiment nous allons utiliser 16 tôles pour la toiture et le reste servira à la toiture d’un deuxième bâtiment de 16 tôles. Cette seconde construction commencera une fois les matériaux rassemblés, nous poursuivons l’épargne chez le négociant en matériaux de construction. Ce bâtiment va beaucoup servir pour les activités génératrices de revenus au profit des femmes de Gomooré et de Fada en général.

Nous pensons nous installer rapidement dans ce » Hangar du Savoir » qui va servir de salle d’alphabétisation, de lieu pour la concertation et la planification et aussi de local pour les conférences. Nous allons l’appeler Salle Michel Dabilgou en mémoire de notre ami, de notre camarade, compagnon de lutte qui est tombé sur le champ de bataille les armes à la main. Qu’il puisse se reposer en paix.

La visite s’est poursuivie par une réunion de travail du bureau de la représentation.

L’ordre du jour portait sur plusieurs sujets débats, explications, apports d’éclaircissements et demandes de plus amples informations.L’équipe est composée du premier responsable et animateur du centre CNC à Fada N’Gourma, Ousmane SANGA,

Mme veuve Dabilgou Hélène est responsable des femmes de Gomoré et animatrice suppléante du centre.

Fatimata Manli est enseignante en gulmacema et responsable des femmes de Tambougou.

Sarah, fille du feu DABILGOU Michel, suit depuis l’année passée, des cours de formation de couturière de mode mixte. Elle a obtenu son attestation. Nous assistons à une présentation de sa création. Sarah DABILGOU remplie de créativité et d’une grande volonté d’être couturière pour pouvoir aider ses frères et sœurs ( sa famille et amis). Sarah est inscrite pour la classe 3 ème , et va en fin d’année passer son examen de brevet d’étude du seconde cycle. Si, elle est admise nous pensons l’orienter dans une grande école de couture.

Mme MANLI Fatimata, veuve depuis quelque temps, est maman de trois filles dont une est prise en charge par les services d’action sociale de Fada . Pour ne pas être une victime de lévirat qui autorise un membre de la famille de prendre la femme d’un grand frère décédé. Aujourd’hui elle s’est portée volontaire pour être animatrice en alphabétisation à TAMBOUGOU. Nous avons demandé au chef qui nous a doté d’un local pour tout son séjour à Tambougou 3 mois jusqu’à l’évaluation (initiation en alphabétisation en gulmacema et l’année prochaine pour la formation complémentaire de base en FBC.

Les 100 euros servent beaucoup, du moment sachant que la coordination multiplie chaque euro reçu par mille en fait c’est un grand sacrifice pour tous.

Nous avons pu organiser tous les examens de l’année andragogique dans tous nos centres d’alphabétisation pour adultes malgré la précarité.

L’insécurité alimentaire commence à être inquiétante au vu de la grimpée des prix des denrées alimentaires. La pluviométrie n’a pas été du tout bonne cette année les champs n’ont pas reçu assez d’eau pour activer les semis. Les communautés ont fait preuve de la même adresse en construisant des coordons de securité en pierres pour conserver l’eau mais hélas en vain !

Nous souhaitons pour cette année nouvelle plein de bonnes choses à tous et surtout la longévité, que tout ce que nous programmons dans la nouvelle année soit effectif.

Merci beaucoup pour tout

la Coordination

ONADJA Antoine Maldia »

Tags: ,