Le secteur agricole au Burkina Faso constitue une composante essentielle de l’économie du pays. Il contribue pour 35% au produit intérieur brut du pays et emploie 82% de la population active. Malgré tous les efforts du gouvernement conséquents depuis son indépendance, la sécurité alimentaire n’est pas régulièrement assurée d’une année à l’autre. La pauvreté demeure élevée dans les zones rurales où l’agriculture et ses dérivés constituent les sources de revenus des familles.

De telles contre-performances sont imputables à des contraintes de diverses natures comme:

  •  L’insuffisance et la mauvaise répartition géographique des pluies. Cette année, l’alternance de périodes de sécheresse et de pluies diluviennes qui ont tout inondé, n’ont rien préparé de bon et les récoltes 2019 seront mauvaises.
  • Le faible niveau d’équipements techniques.
  • L’insuffisance d’innovations techniques.

Contrairement à cette campagne agricole que nous avons eu l’installation tardive des pluies et des périodes de sécheresse au moment de la montaison des céréales et aussi la continuité des pluies jusqu’au 28 octobre d’où la destruction des céréales dans les champs.

Il faut noter que au Centre Nord du Burkina Faso précisément dans la province du Bam( Kongoussi) il y a plus de 75% de perte du haricot des coopératives de femme que j’encadre au nom de la section agricole de ZOODO France au Burkina Faso, et 60% de pertes de sésame. Mais l’insécurité du terrorisme cause d’énormes problèmes, car les populations ont fuit les campagnes pour la ville avec peu de récoltes qu’ils avaient pu récolter comme le haricot et le maïs d’où la souffrance des différentes coopératives.

Le vrai problème est le manque de nourriture pour les coopératives des femmes et le manque de moyens financiers pour leur encadrement voir ci-dessous quelques photos des différentes sociétés coopératives.

Il faut noter que j’encadre 18 coopératives :

  • Dix sociétés coopératives de production de niébé ( haricots).
  • Trois sociétés coopératives de production du sésame.

  • Une société coopérative de production du soumbala.

  • Une société coopérative de production de jus naturels

  • Une association de tisserandes de pagnes Faso Danfani.
  • Une association de production de beurre de karité.
  • Une association des veuves  dédiée à la production de la culture maraîchère.

Les femmes des coopératives vous remercient pour votre soutien Papy Jean-Marc ! Merci aux adhérents de Zoodo France !

Amitiés à tous.

Emmanuel Kiendrébéogo

2 commentaires sur DIFFICULTÉS DES COOPÉRATIVES DES FEMMES EN MILIEU RURAL

  1. j.maurice jean pierre dit :

    je m’interesse aux tisserands est ce qu’il y a quelqu’un qui peut me mettre en contact avec une association tisserand merci j’attend votre reponse

    • Zoodo dit :

      Bonjour et merci pour votre message. Nous n’avons plus la possibilité de nous rendre au BF depuis 2019
      Nous n’avons plus de contacts parmi des tisserandes burkinabè.
      Bonne chance dans vos recherches. Cordialement.

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