Depuis le 21 mars nous suivons les travaux du bâtiment qui va permettre à l’école de Dafra, à la périphérie de Bobo Dioulasso, d’accueillir dans des conditions correctes la foule d’enfants réfugiés venus des provinces en proie au terrorisme.
A distance, nous avons vu le bâtiment sortir de terre et croître.
En date du 7 mai Casimir Ouédraogo, le Responsable des centres du Burkina Faso, nous a envoyé des photos des travaux pratiquement terminés :
Vous suivez les efforts des Burkinabè pour faire face au développement du pays. Nous apprécions votre fidèle soutien depuis dix-huit ans.
Nous vous demandons de soutenir Mme SANOU Florence, la Directrice de l’école, en lui permettant d’acheter le mobilier scolaire pour que les classes soient opérationnelles pour les cours de soutien et de révision des vacances. Son équipe et elle-même, vous remercient chaleureusement pour vos marques de solidarité concrète qui leur sont parvenues depuis quatre mois.
Amitiés à tous.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel
Pour le Bureau de l’Association ZOODO
Message reçu de Nafissatou le 26 mars, elle nous annonçait un changement important :
« J’ai une nouvelle et une demande à vous faire, les gens de Diabo m’ ont envoyé une délégation pour nous présenter une demande de centre d’alphabétisation en langue gulmancema pour leur village…. »
Tani Ogadou, réfugiée depuis deux ans à Binadéni suite à l’insécurité du centre de Yamba d’où elle s’était enfuie avec sa famille, a accepté ce nouveau poste. Les villageois gèrent son installation à Diabo où elle sera logée avec sa famille.
Elle commence les cours avec 36 élèves dont 8 hommes.
Tani et bons débuts à Diabo. Nous avons la volonté de vous aider à vous installer au sec d’ici le mois de mai où la saison des pluies va débuter.
Nous lançons un appel aux adhérents et sympathisants de l’association car il faut aussi des fournitures pour les élèves. Merci pour votre fidélité. Amitiés.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel
Pour le Bureau de l’association
L’Harmattan fait rage depuis quelques semaines dans l’Est du Burkina. Il perturbe les conditions de vie des habitants du Gourma.
Nafissatou, l’enseignante responsable du Gourma, toujours en quête de solutions a trouvé refuge avec ses élèves dans les locaux paroissiaux pour que l’enseignement puisse être poursuivi.
Dans le centre du village de Binadéni, Marie et Tani sont, elles aussi, fidèles à leurs postes d’enseignantes en Gourmantchéma.
Le centre a bénéficié d’achats de fournitures
et les cours sont assurés du lundi au samedi, matin et soir.
Avant l’arrivée des pluies de mai à octobre, les enseignantes lancent un appel pour l’achat de tôles, de parpaings et de ciment pour l’amélioration de l’abri où sont dispensés les cours.
Ces nouvelles du bout du monde nous touchent tous beaucoup et nous savons que vous répondez présents à nos appels à la solidarité. Le Bureau de Zoodo vous en remercie par avance. Amitiés à tous.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel
Pour le Bureau de Zoodo
Le mardi 24 janvier, le monde a célébré la Journée internationale de l’éducation. Dans certaines partie du monde, force est de constater que ce domaine connait d’innombrables difficultés, constate Omar Sylla dans cette tribune. Au Burkina Faso, selon lui, le plus grand défi de l’éducation reste l’insécurité.
« Le Burkina vient de franchir la barre dramatique d’un million d’enfants affectés par la fermeture des écoles en raison de la crise sécuritaire » écrivait l’ONG Save The Children dans un communiqué datant de novembre 2022.
A ce moment-là, le pays venait tout juste de connaître son deuxième coup d’Etat en huit mois au motif d’une dégradation sécuritaire à enrayer. Investi le 21 octobre 2022 le capitaine Ibrahim Traoré s’était alors donné pour objectif « la reconquête du territoire occupé par des hordes de terroristes ». Justement, ce sont ces hordes qui prennent les écoles pour cibles depuis 2016.
Article publié ce 15 février 2023 dans Le Faso.net.
Nous recevons des nouvelles encourageantes de Dafra : l’abri pour les élèves en sureffectifs avance.
Les installations sont plus que sommaires, des semblants de pupitres sont improvisés avec des parpaings. Cependant Madame Sanou, la Directrice, gère courageusement cet établissement de banlieue populaire et des pupitres sont commandés et livrés dans la cour de l’établissement.
Nous tenons à l’assurer de notre solidarité. N’est ce pas ? L’association restera attentive à vos besoins et va essayer de vous soutenir dans les mois à venir. Amitiés.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel