La surprise de notre arrivée au Burkina Faso a été la lecture des résultats aux examens finaux* qui viennent répondre à nos attentes de ces derniers mois :
- OUI les centres s’accrochent à leurs missions d’alphabétisation des adultes et de développement.
- OUI les enseignants se sont efforcés à aider les femmes à dépasser leur terrible handicap qu’est l’analphabétisme. Elles ont su leur faciliter l’apprentissage de la lecture, de la lecture et du calcul à l’âge adulte.
- OUI les femmes qui fréquentent les centres y trouvent un espoir en des lendemains meilleurs.
A ce jour, il nous reste à améliorer la communication Sud /Nord. Dès notre arrivée, nous nous sommes attelés tous ensemble à améliorer la qualité des rapports envoyés et leur fréquence. Des solutions convaincantes nous sont proposées. Une chose est certaine : notre présence au Burkina Faso une fois l’an est incontournable !
*« – L’Aphabétisation Initiale ( AI ) avec des cours d’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul pour donner à l’apprenant une maîtrise de la lecture courante et expressive, une aptitude à s’exprimer par écrit, une connaissance parfaite des mécanismes et du sens des 4 opérations et une capacité à résoudre des problèmes simples et pratiques du vécu quotidien;
– La Formation Complémentaire de Base ( F C B) destinée notamment à consolider chez l’alphabétisé issu des AI les acquis en terme de savoir, savoir-faire et savoir être pour davantage comprendre les problèmes de son milieu, avoir conscience de ses devoirs et droits et participer de manière conséquente au développement socio-économique de sa communauté. »
Le parrainage de la maison de retraite « Petite Plaisance » de la commune de Salvagnac (81) avec l’école St Clément de Zagtouli, village de la banlieue de Ouagadougou, avait été récompensé, il y a deux ans, par le Conseil Général du Tarn pour les trousses fabriquées en atelier couture au profit des petits écoliers Burkinabés.
Jeudi après-midi, nous avions rendez-vous à Cordes sur Ciel, avec une vingtaine de résidents et les animateurs des deux sites de Salvagnac et de Cahuzac gérés par l’association Mapaps. Nous allions prendre possession du travail qu’ils ont accompli cette année pour l’école de Zagtouli, afin de le ranger dans nos bagages. La qualité de leurs travaux nous a impressionnés.
Aidés des animatrices, ils ont réfléchi à la présentation de leur lieu de vie, de leur village, des quatre saisons, de la vie dans la campagne française et des arts ménagers hier et aujourd’hui. Ils ont rédigé le contenu des livrets, recherché de la documentation, pris des photos. En se remémorant, par exemple, les temps anciens des lessives au lavoir avant l’invention des machines à laver, pour l’expliquer à ces petits du bout du monde, les résidents ont fait un saut dans le temps très porteur pour eux aussi. Ils ont su communiquer avec beaucoup de poésie leur amour de nos 4 saisons à des enfants qui n’en connaissent que deux. Quel beau travail !
L’impression des livrets a été offerte par un imprimeur local. Ils n’étaient pas peu fiers de nous les présenter !
Il y a eu aussi, pendant plusieurs mois, l’atelier couture et les résidents y ont réalisé avec amour, les sacs joliment personnalisés qui seront remis aux enfants lors de notre prochain séjour du mois de novembre.
Il faisait un temps printanier en ce 15 octobre et nous avons pris tous ensemble une consommation en terrasse.
Nous ne pouvions pas nous séparer avant de fixer ces précieux instants sur une photo du groupe, tout en nous promettant une rencontre à Salvagnac dès notre retour.
L’Association ZÓODO vous invite à son loto qui aura lieu
le dimanche 27 octobre à 14 h 30*
à la Salle des Fêtes de Loupiac (12)
village situé entre Villefranche de Rouergue et Figeac
Lors de leur voyage annuel du mois de novembre au Burkina Faso, Jean-Marc, Anne-Marie Bruel et les cinq adhérents qui les accompagnent vont être confrontés à une pénurie alimentaire sévère qui débouchera sur une nouvelle famine en 2014.
Le produit du quine servira à financer des situations d’urgence pendant ce voyage.
*ATTENTION : la date mentionnée la semaine passée a été changée.
Grâce à 70 procurations envoyées par les adhérents dispersés sur le territoire national, le quorum a été atteint sans difficulté et l’Assemblée Générale a commenté les résultats et débattu pendant deux heures et demi.
Les comptes ont été approuvés. À noter que la somme de 18751 € a été envoyée au Burkina Faso entre septembre 2012 et septembre 2013 (virements bancaires et dons pendant le séjour d’octobre 2012). Les dons présentent une hausse liée à une provision importante collectée par Corinne Teulier en vue de la création d’une savonnerie à Bobo Dioulasso (séjour de novembre). Cependant les dons spontanés (hors virements) enregistrent une nette baisse. L’irrégularité des ventes d’artisanat, pourtant globalement satisfaisantes sur l’exercice, rend le paiement des charges mensuelles et des dépenses courantes (achat d’artisanat, frais de gestion) particulièrement compliquées.
Les marchés et festivals ont mobilisé Jean-Marc et Anne-Marie 52 journées. Pour des raisons de santé, leur nombre va devoir baisser en 2014. Deux nouveaux adhérents, Moussa Abda et Aline Gauthier apportent depuis ces derniers mois une aide précieuse dans l’organisation et la présence lors des festivals. Ces missions vont se poursuivre officiellement. Pour permettre des rentrées de trésorerie supplémentaires, des participants ont proposé la majoration de la cotisation. Il a donc été décidé que la cotisation annuelle passe de 10 à 15 € par adhérent et 25 € pour les couples (hors les adhérents gênés qui demanderaient que leur soit appliqué l’ancien tarif).
Les efforts de communication de ZÓODO-France ont porté leurs fruits en 2013 (dotation à la construction du Festival Folklorique International du Rouergue, en juillet, mission d’alphabétisation en français de trois élèves orthophonistes en fin d’études, parrainages d’établissements scolaires, etc)
Les divers bilans ont donné lieu à des décisions concernant :
- En France, le démarchage en décembre /janvier des donateurs occasionnels et sympathisants de l’association pour obtenir une régularité des dons (virements et chèques) qui viendra compenser la baisse de fréquentation des marchés.
- Au Burkina-Faso, la poursuite de la collaboration avec l’Association partenaire ASPROD et le Coordonnateur Antoine Onadja, le contenu de réunions de travail au Burkina Faso, en présence de quatre membres du Bureau, présents lors du séjour du mois de novembre, ont été amplement évoqués.
- La demande de garanties officielles des autorités coutumières de Zongo, de devis avant la construction des nouveaux bâtiments ont été également réclamés. La nécessité d’envois mensuels de rapports complétés de photos permettant de juger des avancées des travaux s’imposera également au Coordonnateur: les partenaires du Festival Folklorique du Rouergue et les donateurs de la collecte Ulule rendent ces bilans incontournables.
- Les enseignants des centres du pays gourmantché et de Bobo Dioulasso devront pourvoir eux-mêmes à la rédaction des rapports qualitatifs et quantitatifs mensuels de leurs activités. Le but, suite au stage de français, est de responsabiliser ces trois enseignants et d’améliorer la communication qui fait actuellement défaut entre deux visites d’adhérents français à ces trois centres.
- Le suivi des 45 parrainages existants, promet d’être complexe du fait du déplacement de nombreuses familles de Zongo. Afin de permettre l’organisation du suivi des enfants dans leur nouveau village de Dar-Salam, l’équipe sur le terrain va devoir s’adapter pour faciliter la continuité de la scolarité des enfants et le relogement des familles. Des difficultés pour assurer secrétariat des parrainages (listing, correspondances etc.) se préparent également pour Mireille Gilles-Farge qui accomplit un patient travail pour chacun des enfants. Il a été donc décidé que les parrainages existants, pourront être renforcés par de nouveaux co-parrains ou marraines mais qu’aucun nouveau parrainage ne sera conclu dans le courant de l’année scolaire 2013-2014.
Ces nécessaires recadrages devraient permettre une meilleure efficacité sur le terrain et le rétablissement de la communication Sud-Nord !
COMPOSITION DU BUREAU DE L’ ASSOCIATION (exercice 2013 2014)
- Président: JEAN-MARC BRUEL domicilié à Asplos- Gelle 12700 CAUSSE ET DIÈGE .
- Vice Président JEAN DA PIEDADE Domicilié à VILLENEUVE D’AVEYRON (Aveyron) .
- Trésorier, JACQUES CHIAPELLO domicilié à LARAMIÈRE (Lot) .
- Trésorière Adjointe Responsable du suivi des activités génératrices de revenus au BF CORINNE TEULIER domiciliée à MURVIEL LÈS MONTPELLIER dans l’Hérault.
- Trésorier Adjoint: KAREL FAILLE domicilié à RODEZ .
- Secrétaire : ANNE-MARIE BRUEL-‘FAILLE Chargée du développement des projets d’alphabétisation pour adultes, domiciliée à Asplos- Gelle 12700 CAUSSE ET DIÈGE –
- Secrétaire adjointe aux parrainages Mireille GILLES-FARGES: domiciliée à COURNON D’AUVERGNE dans le Puy de Dôme.
Personnes ressources et/ou chargées de missions :
- RIGAL NATACHA KOUMAN marraine des grand-mères bannies de l’ABFAV domiciliée à RODEZ.
- MOUSSA ABDA et ALINE GAUTHIER domiciliés à MASSY dans l’Essonne : Chargés de mission à l’organisation des festivals et des marchés.
Cet article tient lieu de compte-rendu d’AG. Jean-Marc Bruel remercie les adhérents qui ont manifesté leur soutien à l’association par leurs présences et leurs procurations.
Quand on circule au Burkina-Faso, partout on croise des hommes affairés et prêts à tout pour assurer la survie de leurs familles.
Et en première instance des transporteurs en tous genres :
Il y a donc des marchés pour ces transporteurs-là:
Qui se soucie de la condition de nos amis les ânes ?
Les Burkinabés ne sont jamais à court de débrouillardise et en matière de transport d’animaux, certaines rencontres surprennent !
Du transport de volailles :
à celui d’animaux à quatre pattes,
les animaux sont déplacés dans des conditions de grande précarité….
On pourrait nous rétorquer que le transport des personnes défie également nos règles de prudence européennes…
Partout, les chauffeurs de taxi tiennent le haut du pavé ! Leurs conditions de travail sont pourtant infernales pour un gain situé entre 1,5 et 2 € pour des journées d’au moins 15 heures de travail.
Parfois, on marque un temps d’hésitation avant de monter !
Mais détrompez vous ! Ce ne sont pas forcément ces taxis-là qui causent de mauvaises surprises :
Il n’est pas difficile d’imaginer quel est le rêve des Burkinabés…. D’autres que nous l’ont compris !