Zoodo le 01/07/2020

Depuis 2005 et la création de Zoodo, 15 années sont passées et nous avons pris notre retraite à temps partiel au Bénin, Anne-Marie et moi.


En retraite au Bénin, nous ne nous sentions plus de gérer les parrainages des enfants de l’école Pouiwindin et nous en avons parlé avec Mireille qui ne veut pas abandonner la mission à laquelle elle se consacre avec cœur depuis tant d’années.

Nous sommes heureux de la création de son association qui préservera les intérêts des enfants. L’association s’appelle Songkamba ( aider les enfants en mooré). Elle contactera individuellement les parrains-marraines courant juillet….

Rien ne presse, son association va assurer la prochaine rentrée des classes. Mireille démarchera prochainement les parrains/marraines des enfants de Pouiwindin pour négocier le changement d’association avec eux.

Et Zoodo ? L’association termine un an de procédures et de tracasseries administratives variées pour régler plusieurs dossiers entre autre la propriété contestée de la parcelle de Zongo où est construit un centre, le remboursement de bornages de parcelles par l’administration, un changement d’association partenaire au Burkina Faso.

Notez que les conditions de sécurité pour nous ne sont toujours pas réunies pour que nous envisagions un séjour au Faso.

Vous découvrez bien que cette situation d’insécurité du pays soit relayée par la presse, et vous comprendrez que continuer malgré tout le soutien des populations est une nécessité humanitaire fondamentale.

Dès septembre nous mettrons l’accent sur l’alphabétisation des adultes qui est la vocation première de l’association. Notez que lors de nos séjours à Cotonou nous pourrons rencontrer les enseignants.

Nous annonçons un changement de stratégie : les centres s’acheminent vers une plus grande autonomie nécessitée par le changement fondamental de situation sociale liée à l’insécurité.

Amitiés à tous et merci pour votre soutien à la cause des populations du Burkina Faso.

Jean-Marc et Anne-Marie Bruel

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Le Burkina Faso vit une période difficile de son histoire et sa situation se dégrade de mois en mois depuis un an environ.

Après les attentats terroristes qui ont commencé à toucher les zones frontalières de l’Est, du Nord et de l’Ouest, les mesures de protection pour éviter la propagation du Covid 19 ont fini de désorganiser le pays.

L’ensemble des établissements scolaires avaient fermé début mars et hier, seuls les jeunes en classes d’examens ont repris les cours

Rosalie Zidouemba, notre amie depuis nos premières années au Faso a réouvert hier matin la seule classe de CM2 de son École laïque privée St Clément située à Zagtouli dans la banlieue de Ouagadougou. La réouverture ne concernait pas les 267 élèves inscrits à l’école.

Seulement vingt-cinq jeunes ont effectué la reprise. Ils ont un mois et demi pour se préparer à leur examen de rentrée en sixième et ils ont fort à faire car les presque deux mois d’interruption des cours constituent un sérieux handicap.

Merci Rosalie pour ton témoignage et encourage tes jeunes. L’examen d’entrée en sixième est très important pour leur avenir.

Rosalie envoie ses salutations à ses amis les animatrices et les aînés de l’EHPAD de Salvagnac dans le Tarn et en particulier ceux de l’atelier couture qui vont être heureux d’avoir des nouvelles.

Amitiés à tous.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel

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Voici l’article qui conclut notre visite de ce centre du Gourma où Nafissatou Toguyéni s’active pour apporter le développement aux femmes du village toutes impliquées dans le centre d’alphabétisation.

La fabrication du savon est une activité fondamentale car elle constitue une activité génératrice de revenus pour les femmes tout en garantissant l’hygiène dans les familles.

La première tâche consiste à ramasser les noix. Elles sont d’abord grillées, puis broyées dans un moulin. Les femmes les malaxent ensuite avec de l’eau jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Le travail se fait à la main, penché au dessus d’une grande bassine, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Cette opération est rendue pénible à cause de l’énergie qu’elle réclame et il faut compter avec des températures ambiantes comprises entre 35 et 45 °. Aussi les femmes se remplacent elles souvent.

Cette étape terminée, il faut mettre  la pâte obtenue à cuire au feu de bois dans une grosse marmite. Le beurre est obtenu quand le mélange a fondu et devient jaune et liquide. Il est alors filtré afin d’ éliminer les impuretés. Une fois refroidi, il peut être utilisé à la fabrication du savon.

Les femmes mélangent alors de la soude ou de la potasse avec de l’eau et un parfum (essence de fleurs, miel, coco, argile verte ou rouge, huile de neem …) jusqu’à l’obtention de la consistance évaluée d’un oeil pro.  Cette solution est alors rajoutée au beurre de karité dans un malaxeur  actionné manuellement. La réaction est presque immédiate. Le beurre de karité se fige au contact du mélange, le malaxeur poursuit son travail jusqu’à ce que la pâte à savon devienne lisse et homogène. Elle est  versée sans tarder dans des moules. Après séchage partiel les savons sont découpés en morceaux de 250G.

 

 

Dans cette période de marasme, vos activités nous réconfortent. Bonne continuation à toutes.

PREMIÈRE PARTIE LA FABRICATION DU SOUMBALA

Nafissatou Toguyéni se consacre avec enthousiasme à ses missions d’enseignante en Gourmantchéma et d’animatrice du centre de Huntaandeni.

Nous avons reçu les photos d’une des activités génératrices de revenus du centre. La fabrication du soumbala concerne une trentaine d’élèves di centre.

Le soumbala est une épice utilisée en Afrique de l’Ouest, connue pour son odeur forte. Il est fabriqué traditionnellement avec les graines de l’arbre néré,

Il est conseillé aux personnes ayant une tension artérielle élevée

Les graines sont cueillies.

Ensuite, les graines sont mises à fermenter.

Les graines fermentées sont mises à cuire dans de grands chaudrons.

Pour finir les graines sont roulées …

Pour former des boulettes qui seront commercialisées par certaines élèves dans les marchés locaux.

Le bénéfice de 1000 fr CFA (1,50€) par fabrication et par élève représente l’argent des courses. En milieu rural, les produits sont généralement troqués au marché et peu de monnaie circule. Les femmes y ont peu accès et apprécient.

Merci Nafissatou de nous faire partager la vie du centre plus loin que jamais de la France. Tu nous as avoué, qu’un coup de pouce financier vous permettrait d’acheter du matériel, ce qui améliorerait les bénéfices des élèves.

Nous relayons bien volontiers votre demande. Les adhérents et les donateurs de Zoodo ont toujours encouragé les initiatives qui soutiennent les femmes.

Merci pour ton investissement qui nous touche tous.

Amitiés.

Jean-Marc et Anne-Marie Bruel

Pour le Bureau de Zoodo

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Zoodo le 01/03/2020

 

Nous félicitons Nafissatou Toguyéni qui s’est organisée pour nous envoyer des photos du centre de Huntaandenni et de son stage de formation en gourmantchéma.

Ce n’était pas une mince affaire puisque les trois cybers de Fada N’Gourma ont fermé au cours des derniers mois.

Les nouvelles du centre sont excellentes : «Cette année c’est 45 femmes et 10 hommes et ceux qui ont eu leurs diplômes l’année passée c’est 24 personnes qui ont eu leurs CEP.»

Nafissatou a effectué fin janvier/ début février un stage de perfectionnement d’enseignante en gourmantchéma. Depuis des mois, elle se montre enthousiaste et persévérante pour conduire ses élèves à l’examen officiel d’alphabétisation des adultes en langues locales puis en français langue officielle d’un pays où vivent 66 peuples.

Il y a tout juste un an, le centre sortait de terre, grâce à la généreuse dotation du Rotary Club de Balma près de Toulouse, initiée par Bernard Farjounel également adhérent de la première heure de Zoodo.

Le Bureau de l’association remercie toutes ces bonnes volontés au service du développement humain et souhaite une bonne continuation au centre. Sois remerciée, Nafissa pour ton investissement auprès des tiens. Succès à tous et amitiés.

Jean-Marc et Anne-Marie Bruel

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