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« La route depuis Ouagadougou jusqu’à Fada N’ Gourma est plaisante mais éprouvante… La chaussée longée de baobabs appartient à tout le monde. Cela nous procure quelques belles émotions !

Sitôt arrivés en pays gourmantché, Fatimata nous accueille avec un repas traditionnel qui ravit nos papilles…

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Notre amie, institutrice et cuisinière « a mis les petits plats dans les grands ». Pourtant, des plats… Il n’y en a pas beaucoup en cuisine !
À même le sol, un feu de bois, une grande marmite, quelques ustensiles émaillés, voilà tout l’univers de la cuisinière burkinabé.

BURKINA NOV 2013 (921)

Pourtant tous les mets que nous partagerons auront une saveur exceptionnelle.

Inattendu et charmant, ce dîner au clair de lune ! Il n’y a pas d’électricité dans le village de Gomoré, très vite notre repas se poursuit dans la noirceur de la nuit avec pour seule lueur : la lune !
L’obscurité ravive les sens, c’est un vrai cocktail de saveurs que nous offre Fatimata, notre cuisinière chef !

BURKINA NOV 2013 (922)
Le protocole nous conduit dès le lendemain matin chez le chef de Gomoré, détenteur de l’autorité coutumière du village. Entre tradition et modernité, il est notamment chargé de veiller à la paix, à la justice et à l’équité entre les villageois dans le respect des usages de la communauté. En parallèle, il encourage vivement les mesures sociales et sanitaires, les actions de développement en faveur de la collectivité. Il n’a pas hésité à nous concéder généreusement la parcelle où est construit le centre.

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Commence sans tarder la présentation des civilités. Nous nous inclinons respectueusement vers les anciens. Leurs sourires édentés et chaleureux réchauffent nos cœurs. Comme il est bon, de les rencontrer et qu’ils acceptent notre visite.

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Dans les villages où intervient Zoodo, les chefs sont particulièrement favorables et sensibles aux programmes d’alphabétisation des femmes. Quoique discrets, ils encouragent et suivent nos actions.

Dès la création du centre, Yacouba, le fils du Chef de Gomoré, s’est inscrit aux cours d’alphabétisation en gulmancema. Il est délégué des élèves auprès des enseignants et auprès de son père, toujours informé, grâce à lui, de la vie du centre.

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Très attentivement, le Chef prend connaissance de notre programme des jours à venir.

Son attitude, son calme, sa prestance, l’intérêt qu’il porte à notre visite impose le respect. Nous sommes tous sensibles à la rencontre de ce sage dont les mains témoignent de la noblesse de sentiments et d’une bienveillance qu’il cherche à nous communiquer puisque notre gulmancema n’est toujours pas au point… À vous d’apprécier maintenant… »

Corinne Teulier
MAINS DU CHEF DE GOMORÉ 1

MAINS DU CHEF DE GOMORÉ 2

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