Quand nous séjournons au Burkina Faso, nous rendons visite à notre amie Rosalie veuve Zidouemba qui, année après année, poursuit ses efforts pour donner une école de qualité aux enfants de Zagtouli, village de la banlieue non-lotie de Ouagadougou.

A ses frais depuis la rentrée 2009, à raison d’une classe par an, au fil d’années scolaires réussies, elle fait surgir du sol des bâtiments entretenus avec soin. Pendant les vacances d’été elle a repeint les portes et volets des deux bâtiments, en compagnie du directeur de l’école. Les vacances finies, des locaux modestes mais tout pimpants ont accueilli les écoliers heureux de reprendre le chemin de l’école.

Rosalie a réussi le tour de force de construire la classe de CE2 pour les enfants qui ont changé de classe lors de la dernière rentrée d’octobre 2012.

Une belle histoire d’amitié s’est développée entre Rosalie, les petits élèves de son école et  les aînés de l’établissement « Petite Plaisance » du village de Salvagnac dans le Tarn qui nous confient avant chacun de nos départs le fruit de plusieurs mois de leur travail en atelier. Cette année les résidents avaient confectionné une douzaine de pots à crayons et collecter des stylos, des crayons à papier et de couleurs à l’intention des enfants. Pour les familles de ces écoliers l’achat de matériel scolaire représente un sacrifice financier lourd pour leurs budgets. Ce qui ne mériterait pas d’être souligné ici en Europe revêt une importance insoupçonnée à Zagtouli.  

Nous avons eu droit à un accueil touchant dans chacune des quatre classes.

Les résidents de Salvagnac consultent régulièrement le blog avec les animatrices de l’établissement. Les photos des petits écoliers les attendrissent toujours. Nous leur rendrons visite le 4 mars pour leur remettre les jolis dessins que les enfants leur adressent.

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2 commentaires sur ROSALIE POURSUIT SON COMBAT À ZAGTOULI

  1. CISSE MAHAMANE dit :

    La misere n’est pas une fin en soi, heureusement que des mamans vivent encore. C’est la meme terre.

    • Webmaster dit :

      En effet, il faut voir plus loin que la pauvreté extrême des populations des secteurs mon-lotis de Ouagadougou et préparer les enfants de demain… MERCI !

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